Mieux que moi -14/03/2001-

par Caligula   


Nos souffles excités comme de courts zéphirs
S'échauffent doucement à l'appel des plaisirs.
Un sourire, un baiser, tes mains intimidées
Caressent mes cheveux et mes lèvres fermées.

J'entrouvre mon regard qui se perd dans tes yeux
Où j'y vois miroiter la danse de nos jeux
Frétillants des accords de clavecins antiques
Et de violons aigüs aux rythmes impudiques.

Mieux que moi, tu osas demander de l'amour.
Toi lové dans mes bras. Un appel sans détour
Pour que tombe le masque et commence la joute,
Pour que nos coeurs unis suivent la même route.


  Du même auteur :
    - Lawrenzo
    - Dis-moi mon ange
    - les lendemains chantent
    - Tu souris
    - Trop tôt

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Emu... du 25/06/2001

Caligula, ce poème me plaît beaucoup... Le désir enveloppé dans un écrin de beauté qui lui manquait tant avant... Merci de partager mon point de vue, je me sentais -presque- seul.

L'ému

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