nous sommes tous tentés de rencontrer de nouvelles t^te et pourquoi pas le faire avec le net par exemple.
Mais la vie nous apprends donc une fois de plus qu'il y a des risques et qu'il faut se méfier de tout et de tout le monde sans pour autant être parano.
Merci quand même pour ton témoignage.
Ludo

karradoc

L'AFFAIRE est des plus sordides. Huit jeunes, presque tous issus de la cité de la Liberté à Maisons-Alfort, comparaissent aujourd'hui devant la 10 e chambre du tribunal correctionnel de Créteil pour proxénétisme et association de malfaiteurs. Agés de 19 à 23 ans, ils prenaient pour cible des adolescentes égarées et n'hésitaient pas à violenter leurs victimes quand ils ne les livraient pas à des amis pour des passes forcées. Après une longue audience entamée lundi dernier, le tribunal doit les juger aujourd'hui. Si l'on ne dénombre que quatre victimes, c'est que le réseau de souteneurs a pu être stoppé rapidement. Grâce à Sabrina, une mineure de 17 ans, qui arrive le 21 mai 1999 dans le bureau du juge des enfants. Reconnue par un ami porte Dauphine alors qu'elle se prostituait, elle a été confiée à un éducateur qui l'a incitée à alerter la brigade des mineurs de la sûreté départementale. Elle dit avoir été contrainte à vendre ses charmes par un certain Moussa, 21 ans, qui la séquestrait dans un pavillon, laissé à sa disposition par son oncle, rue de Metz à Maisons-Alfort. Une maison sans toilettes ni eau chaude, où elle couchait sur une couverture, affamée. La jeune fille faisait le trottoir porte Dauphine et rapportait chaque soir entre 380 et 600 €, dont elle ne touchait pas un centime. A cette époque, dit-elle, « j'étais morte. Je n'avais plus d'âme. On ne me ressuscitera pas ».
Des adolescentes violées en groupe L'enquête est lancée et, peu de temps après, trois autres jeunes filles viennent corroborer son témoignage. Angélique, 15 ans, est découverte par les policiers dans le fameux pavillon dans un état médical et gynécologique déplorable. Elle a rencontré Moussa aux Halles, alors qu'elle faisait la manche, après avoir fugué d'un foyer. Une autre, Isabelle, 17 ans, se trouve dans un hôpital de Mâcon. Abordée par Moussa alors qu'elle était « en galère » dans la gare de Perpignan, elle a été conduite à Maisons-Alfort pour être hébergée, puis séquestrée, violée et prostituée. Une jeune majeure figure également au nombre des victimes. Seules trois d'entre elles seront présentes au tribunal. La quatrième ne pourra se rendre à l'audience. Son état psychologique est tel qu'elle est paralysée.
Il séduisait les filles avant de les séquestrer Moussa était chargé de séquestrer, brutaliser et « recruter » ces filles en perdition ou en fugue. Beau parleur, il parvenait à les séduire. Certaines avouent avoir eu des rapports consentis avec lui. Du moins au début. Avant d'être « offertes » aux amis pour être violées pendant plusieurs jours et d'être finalement mises sur le trottoir. Le jeune homme est entouré de deux « lieutenants », Karim et Anouar, chargés de récupérer l'argent. Les autres tortionnaires achetaient les vêtements et conduisaient les jeunes femmes porte Dauphine où ils les surveillaient. En échange de quoi, ils étaient rétribués « en nature ». Le substitut Laurent Marcadier a requis à l'encontre de ces « prédateurs » une peine de huit ans de prison avec maintien en détention pour Moussa, six ans de prison pour Anouar et Karim et quatre ans dont un an et six mois avec sursis et mise à l'épreuve, pour les cinq autres prévenus. Les avocats de la défense doivent plaider ce matin avant un jugement attendu dans l'après-midi.

Sandrine Martinez
Le Parisien , vendredi 05 septembre 2003

jacky

avoir un numéro de tel ( meme portable ) et verifier s'il correspond bien à la personne en passant au moins un coup de fil... et le lieu public au départ...pas la nuit et fréquenté par tout le monde.
ne pas tomber aussi dans le stéréotype -"étranger=traquenard" y a des pourris partout.

thierry95800

C'est sympa d'alerter sur ce genre de problèmes mais il ne faut pas non plus céder à une phobie. Des homophobes, des détraqués il y en a toujours eu et il y en aura encore malheureusement; alors certes restons vigilants, libre à chacun de donner son pic et ses coordonnées bien que cela puisse paraitre imprudent mais on se doit d'en assumer l'entière responsabilité.

lyonmeksoft

sauf que moi c'était un mec bien de chez nous !!

français du FN, et oui, alors ton racisme va le vomir ailleur !!

il y a pas que chez les autres qu'il y a des agresseurs !!

joel

Oui faut être vigilant dans la vie ... mais faut dire aussi qu'a jouer avec le feu, certains prennent des risques ....

Puis dans une société à 2 vitesses les mecs qui se font dépouillés ça va pas aller en regressant ... encore qu'on dépouille des nombrilistes de droite ou des vieux pervers qui pensent se payer par exemple des petits jeunots, ça peut se comprendre, sans pour ça dire que c'est bien de le faire ...

Pour ma part je laisse mon telephone fixe et je montre ma tronche, et quand j'ai envie de dire merde a un mec je lui dit, mais comme j'estime être un mec juste dans la vie, jamais personne ne m'a attiré le moindre ennui ...

enfin bref, c'est pas un mal quand même de dire qu'il faut rester vigilant ... evidemment ... et + on mene des vies de dépravés plus on prend de des risques ...

ursul49

On ne redira jamais assez que les premières rencontres doivent se faire dans un lieu public fréquenté et qu'un premier contact peut être simplement un pot partagé à la terrasse d'un bistrot sympa...

infirmier00