manif contre homophobie à Marseille -03/10/2004-

par rené   


MANIF : MERCREDI 9 OCTOBRE 15 H. VIEUX PORT
NON A L'HOMOPHOBIE ET AU SEXISME
Au cours des mois de Juillet et d'Août, deux actes graves d'homophobie ont été perpétrés à Marseille. Outre la violence et la barbarie inacceptables qu'ils manifestent, ils s'inscrivent dans un durcissement du rejet de "l'autre", homosexuel, lesbienne, transsexuel.

Quoi d'étonnant qu'une telle haine contre les homosexuels éclate quand on sait que la construction sexuelle de l'enfant s'opère sur les principes du rejet de l'homosexualité et du mépris du genre féminin. La lesbophobie et l'homophobie ne sont donc qu'une forme spécifique du sexisme. L'atmosphère actuelle de retour à l'ordre moral (censures, moralisme d'Etat) n'arrange rien à l'affaire.


Pour lutter contre la lesbophobie, l'homophobie et le sexisme, une protection juridique est certes nécessaire, mais, face aux actes barbares (meurtres, "expéditions punitives", viols), et à l'homophobie quotidienne (insultes, harcèlement sur le lieu de travail), c'est sur nos lieux de travail que nous voulons intervenir (dans les entreprises et dans les établissements scolaires), et dans la rue que nous allons protester. Il est plus que nécessaire, aujourd'hui, de faire entendre un autre discours, de nous montrer nombreux à refuser la violence et la normativité sexuelle.

Mobilisons-nous pour briser la loi du silence et pour revendiquer la liberté de nos pratiques amoureuses..

MANIFESTATION LE SAMEDI 9 OCTOBRE, 15H00 SUR LE VIEUX PORT.

Cette manifestation sera aussi l'occasion de se réapproprier la rue contre la domination machiste, qui impose un véritable"code de conduite", la journée et le soir, aux femmes, aux minorités sexuelles, qui auraient le tort d'être visibles, par des agressions verbales, et souvent physiques. Cette entrave aux libertés individuelles s'accompagne d'une violence symbolique qu'il nous faut combattre. Il n'est pas question pour nous d'entrer dans le délire sécuritaire ambiant mais de rappeler la liberté pour chacune et chacun d'exister dans l'espace public. Elle sera également l'occasion de dénoncer le projet de loi gouvernemental qui "oublie" la question de l'insulte sexiste, pourtant omniprésente dans notre société.

Manifestation à l'initiative du collectif marseillais contre les violences sexistes et homophobes : CNT, Emancipation, CGT, Solidaires, Fédération anarchiste - groupe de Marseille, les 3G, association ipso facto, Ras l'front, Stonewall, MPPM, Reflets, SOS Racisme indépendant, LDH, Amnestie internationale, MRAP, Ni putes ni soumises, Mémoire des sexualités, Les soeurs de la perpétuelle indulgence, Chrétien et SIDA, LGBT formation, CEL, ado gay Marseille,...


  Du même auteur :
    - défilé le 7 novembre non et non !
    - dur d'etre gay alors gardons notre patate!

Histoire précédenteHistoire suivante
Les réactions déjà en ligne  
extréme gauche = intégriste! du 06/11/2004

désolé du 25/10/2004
mais je suis à l'autre extreme plutot ..
et je pense avoir certainement été à plus de manif anti racisme que toi dans ma vie ...

----------------------------------------

l'autre extrème comme tu dis c'est guère mieux que l'extréme droite! vous avez rejoins le mauvais coté intégristes quand on voit que le 7 novembre vous allez défilé aux coté de ceux et celles qui (intégriste islamique ) veulent nous lapider nous les homosexuels ( voir discourt des frère Ramadan ) , je pense que se n'est pas du racisme que de ne pas défilé dans ce genre de manif plutot religieusement intégriste que pacifique!

Perso je pense pas que c'est comme celà que vous allez hélas faire reculer le fachisme !

Beaucoup d'amis ( e ) beurs comme moi , car je suis algérien ! n'iront pas à votre manif du 7 novembre , j'ai pas envi d'etre aux coté de gens du GIA qui ont massacrés en 1996 toute ma famille !

La démocratie veut que chacun , chacune soit libre de ses opinions , libre à vous d'aller ou vous vouler , pour moi , ma place n'est ni à coté de la LCR , encore moins des intégristes islamiques ! qui plus est armés ! nous avons pas la même façon de combattre le racisme et je pense pas que votre solution nous sera bénéfique à nous algérien !

fire


SOS homophobie partiellement satisfaite de ce jugement du 05/11/2004

SOS homophobie partiellement satisfaite de ce jugement

La condamnation d'un policier homophobe par le tribunal correctionnel de Paris est assurément une victoire de la justice sur l'homophobie. En reconnaissant l'outrage dont a été victime un policier en étant insulté par un des ses collègues, le juge a marqué le refus de la justice de laisser de tels actes impunis. Les peines infligées au condamné restent néanmoins peu importantes face aux préjudices subis par la victime.

Mercredi 3 novembre 2004 la dixième chambre du tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict concernant l'affaire opposant Emmanuel L. gardien de la paix à un de ses collègues qui l'avait violemment insulté. Le juge a condamné le policier homophobe, reconnaissant ainsi l'outrage qui avait été infligé à Emmanuel par son collègue : 5500 euros d'amende avec sursis, 4500 euros de dommages et intérêts et 800 euros de participation aux frais de justice. Cette décision, qui devrait faire jurisprudence pour d'autres affaires de ce type, marque, espérons le, l'arrivée d'une nouvelle ère où les fonctionnaires de police homosexuels seront assurés du respect de leurs collègues pour leur personne et leur orientation sexuelle.

En 2003, le policier condamné ce mercredi, avait inscrit sur le casier d'Emmanuel les mots « Sale pédé, dépravé, homo de merde, va bouffer du sperme ailleurs, enculé ». L'auteur de ces inscriptions a reconnu les faits, et les a justifiés car selon lui il n'est pas possible d'être à la fois policier et homosexuel. Nous saluons le courage d'Emmanuel L. qui a refusé de se taire. Nous regrettons néanmoins que les dommages et intérêts qu'il a pu obtenir soient si peu importants face aux frais de justice engagés et à tous les préjudices subis lors de cette affaire. Nous partageons son amertume face à ce collègue dont la carrière ne devrait pas être compromise par cette condamnation.

SOS homophobie reçoit de nombreux témoignages de personnes victimes d'homophobie lors de relations avec la police (arrestations très zélées dans des lieux de drague, évocation de l'homosexualité lors d'interrogatoires dans des affaires dans lesquelles la sexualité des personnes concernées importe peu, gardes à vue injustifiées, voire violences physiques dans certains cas). Face à la recrudescence de ce genre de témoignages, SOS homophobie appelle toutes les personnes victimes de ce genre de comportement à témoigner sur sa ligne d'écoute anonyme.

En tant que représentants de la force publique, les policiers se doivent d'être exemplaires dans leur comportement et de lutter contre les discriminations plutôt que de les encourager. SOS homophobie, qui a conçu un module de sensibilisation à destination des écoles de police et de gendarmerie, continue à se mobiliser pour que la lutte contre l'homophobie et la lesbophobie fasse partie des obligations des policiers. A quand un engagement politique fort allant dans ce sens ?

SOS homophobie
c/o CGL
3, rue Keller - BP 255
75524 Paris cedex 11
www.sos-homophobie.org

Ligne d'écoute anonyme : 0 810 108 135 ou 01 48 06 42 41

jean-mi


forum des cathos du 27/10/2004

http://forum.la-croix.com/view.php?site=infos&bn=infos_mariageethomosexualit&key=1098877886&first=1098881683&last=1097841555

mimi


désolé du 25/10/2004

mais je suis à l'autre extreme plutot ..
et je pense avoir certainement été à plus de manif anti racisme que toi dans ma vie ...

remarque c'est la pire insulte qu'on peut me faire me traiter de facho, mais bon, je ne t'en veux pas ... quand on a rien a dire pour argumenter ...

je vais encore prendre ça avec mon coté social, en me disant que tu dois peut etre aussi avoir des soucis avec toi même, si t'es pour le sexe conso, assumes ... mais vient pas me traiter de facho si moi je trouve ça dégueu et que je trouve que ça manque d'humanité ...

je te dis je peux comprendre les prostitués qui font la prostitution pour bouffer, mais sinon non, je trouve ça moche...

pas la peine de te mettre dans des etats pareils en parlant de fachisme ... t'inquiète pas, 95% des gays se comportent comme des putes, si ça peut te rassurer de faire parti de la majorité

ursul49


ursul49 le super facho ! du 19/10/2004

tu es vraiment le roi toi !

comment celà va à ta radio ? " tu est toujours animateur de radio le pen ?

anti fn


on est pas des animaux du 19/10/2004

ce qui fait la difference entre un animal et un etre humain normalement, c'est que l'etre humain, à une moralité, des regles de vie en société etc ...

donc quand tu parles d'"assouvir des besoins naturelles" en parlant de sexualité, je pense qu'un psy serait pas un luxe, autant pour les violeurs, les assassins, les racistes, que ceux qui font la pute dans les bois et qui continuent apres au boulot parfois ou dans la vie courante ...

Je ne parle pas là des vrais prostitués qui eux sont dans la galère et font ça pour pouvoir vivre.

y a rien de facho là dedans, modere un peu tes propos, bien au contraire, je parle de medecine, pas de peine de mort, tout ces faits de société ne sont pas issus de la fatalité ...

Y a surtout beaucoup de souffrance de partout la dedans, pour en arriver là, aussi bien de rejeter l'autre avec des sentiments de haine, que d'aller dans des lieux de débauche et de conso comme des chiens

ursul49


ursul49 le facho ! du 17/10/2004

ursul49


je pense qu'à tes yeux de facho vaut mieux qu'un mec assouvice ses besoin naturel en violant plutot qu'en allant draguer dans les endroits de drague ?


passe le bonjour à Jean-Marie , il parait qu'au FN celà déconne aussi !

anti fn


je n'ai pas parlé d'interdiction non plus du 16/10/2004

Ensuite s'il faut que j'aille voir un psy pour trouver déplorable et scandaleux les personnes qui pratiquent le sexe conso dans des bois, la nuit, appuyé contre des arbres, il faut m'expliquer ou est le problème ..

Chacun est libre de ses opinions, je pensais que c'etait davantage les mecs qui sont nombrilistes narcissiques, incapable d'aimer leur prochain, ne pensant qu'a satisfaire leurs besoins, les mecs obsédés etc qui etaient plus en souffrance psychologique que moi :o)

mais bon si tu es psy et que tu trouves saint et équilibré psychologiquement le sexe conso klennex ... ça se discute, je ne suis pas psy ... mais lors de débats télévisés, j'entend plus souvant des psy allant dans ma vision des choses que la tienne ...

enfin je parle de psy équilibrés, y a certainement des pseudos psy, qui sont plus atteints que leurs patients dans la sté, ça j'en suis persuadé lol

ursul49


ursul49 toi aussi vois un psy ! du 15/10/2004

ursul49 je viens de lire tes différents posts, je te conseilles aussi de consulter un psy, ou as tu entendu que le jeune de Marseille se prostituait ? il draguait ce qui n'est pas encore, dans cette société interdit pour l'instant ?...

gérard psychanaliste


des lieux de prostitutions protégés du 15/10/2004

En même temps ce qui manque dans l'histoire c'est de savoir pourquoi le gerant du mac do, avait besoin d'aller se prostituer dans un parc ?

Pas assez de ressources pour etre obliger de faire la pute ?

Moi je dis que les prostitués devraient avoir des lieux pour ça, protégés, afin que les pervers sexuelles puissent assouvir leurs besoins bestiaux, baiser comme des chiens etc .. et qu'ils soient identifiables, et suivis psychiatriquement.

ça eviterait des rencontres avec les autres malades mentaux, racistes, homophobes, haineux etc ... qui devraient aussi etre suivit dailleurs psychologiquement.

ursul49



jugement à Reims d'un crime homophobe! du 07/10/2004

Journal Libération

Faute de «casser de l'Arabe», ils s'étaient «fait un pédé»

Trois jeunes skinheads comparaissent pour un meurtre à Reims en 2002.

Par Marc PIVOIS

jeudi 07 octobre 2004 (Liberation - 06:00)

Reims envoyé spécial

u'ont-ils eu à dire ces trois jeunes hommes lorsqu'ils se sont assis, hier matin, dans le box des accusés de la cour d'assises de la Marne? Mickaël Régnier, 22 ans, Fabien Lavenus, 25 ans, et F., 18 ans, sont accusés de meurtre pour avoir roué de coups un homme de 29 ans et l'avoir jeté à l'eau, agonisant. Le public et la presse ne les entendront pas s'expliquer, contraints de quitter la salle d'audience dès que les jurés ont été désignés : les débats, jusqu'à vendredi ou samedi, se déroulent à huis clos, F. étant mineur au moment des faits.

«T'es homo ?» Au soir du 13 septembre 2002, tous trois quittent en voiture leur village de Bazancourt (Marne), dans la Champagne betteravière, pour «aller casser de l'Arabe» en ville. Skinheads actifs, les trois prédateurs maraudent dans Reims en vain, aucune victime solitaire ne passant à portée. Qu'importe, «on va se faire un pédé». Ils savent, ils l'ont déjà fait : le parc Léo-Lagrange est un lieu de rencontres connu, fréquenté par des homosexuels de l'agglomération rémoise. Cachés dans un buisson, ils attendent. François Chenu, gérant d'un McDo à Sedan, est en vacances à Reims. Il s'adosse à un arbre, allume une cigarette. Tranquille. Mickaël Régnier s'approche, suivi par ses deux acolytes. «T'es homo ?» «Oui», a probablement répondu François Chenu. C'est la curée. Coups de poing, de pied, la victime est jetée dans un étang. Puis repêchée. Selon ses complices, Régnier aurait alors sauté à pieds joints, chaussé de rangers, sur le visage de François, et à plusieurs reprises. Les trois skins, avant de le transporter sur une passerelle, lui font les poches. Portefeuille, téléphone portable. Ils le rejettent à l'eau, puis rentrent à la maison, «souffler», dira l'un d'eux.

Alcool et violence. Fabien Lavenus porte une petite mèche brune qui retombe sur son front. Elevé par son père, il quitte l'école en seconde professionnelle sans diplôme. C'est au lycée qu'il aurait découvert les idées nazies. Les experts écrivent que «le mouvement skinhead est devenu sa deuxième famille». Mickaël Régnier a des cheveux blonds presque ras, un grand front, des yeux enfoncés. Un regard froid, désintéressé. Militaire au moment des faits, il s'est engagé subitement, alors qu'il préparait un BEP électronique. Bien noté par les sous-officiers de son régiment, à Belfort, bien que son dossier souligne une «intempérance alcoolique». Le milieu familial, dit l'acte d'accusation, est porté sur l'alcool et la violence. Un avocat assure que, toute son enfance, Régnier père disait à ses fils: «S'il y a un pédé ici, il prend la porte tout de suite.»

F., mineur au moment des faits, est assis dans le box entre ses deux complices. Pâle, visage effilé, le menton calé dans le col de sa veste en jean. Il était lycéen au moment des faits. Ses parents, Jean-Claude et Marie-José B., sont assis devant le box. Accusés de «recel et destruction de preuves», ils comparaissent libres. Ils ont brûlé le portefeuille de la victime et la mère utilisait le portable de François Chenu. Ce qui a permis aux policiers de remonter jusqu'aux accusés.

Quand ils ont débarqué chez les B., ils ont trouvé des murs décorés d'affiches et de bibelots nazis. Jean-Claude B. a été condamné à plusieurs reprises pour conduite en état d'ivresse. Dans le voisinage, il est connu pour «faire des histoires» et pour ses «idées racistes». Du pavillon s'échappaient souvent des chants nazis. Silhouette maigre, il tourne la tête en tous sens, ses longs doigts triturant son visage. Une moustache rend plus amer le pli de sa bouche. Il se présente comme «invalide». A ses côtés, sa femme, mains jointes et épaules voûtées, se tient prostrée. Tous deux ont des yeux lestés de cernes. Dans leur pavillon vivait aussi Fabien Lavenus, en concubinage avec une des filles de la maison. Une autre soeur était avec Mickaël Freminet. Le 1er mai 1995, ce dernier avait participé au meurtre de Brahim Bouraam, jeté dans la Seine à Paris en marge d'un défilé du Front national. Lors de son procès, il avait affirmé renier totalement les «idées racistes». A sa sortie de prison, c'est en participant à un «camping» (feux de camp, chants nazis et bière) qu'il a connu F. et sa soeur.

«Excuse de minorité». A la suspension d'audience, Marie-Cécile Chenu, mère de la victime et aumônière à l'hôpital de Charleville-Mézières, dit qu'elle n'attend qu'une chose du procès : que les trois accusés «prennent conscience» de leur acte. «J'espère qu'ils en sont capables.» Jean-Paul, le père, est éducateur : «Je continue à travailler avec des gamins qui leur ressemblent. L'indifférence est pire que tout.» A l'écart, un garçon de 16 ans s'agite : «Mon frère n'est pas responsable. Raciste? Oui. Mais moi aussi. Tout le monde. On se fait braquer et emmerder par qui en ville? Celui qui viole un enfant prend deux ans ; et mon frère, qui a juste frappé un homo, on veut lui mettre vingt ans? C'est pas normal.»

Les deux accusés majeurs risquent trente ans de prison. Si l'«excuse de minorité» est retenue par les jurés, F. encourt quinze ans. Verdict en fin de semaine.


jacky

  Réagir sur cette expression


  Attention !!!!

Vous devez être identifié comme membre pour réagir sur ce sujet....

» Accès membres
Email :
  
Mot de passe :
    
» Devenir membre !
» Mot de passe perdu


Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © 1999 ~ 2025 Réalisation : Nichetoo.net
Conditions d'utilisation
Statistiques réalisées par :