A cet âge ! -03/10/2001-

par mursoft   


Hors de la mode ou du monde "gay" (même si j'ai fait quasi le tour du monde), je lis les plaintes, peines, douleurs de bien des mecs.
Alors je dis "patience!" car il faut commencer par savoir un peu qui l'on est avant d'être en mesure d'assurer face à un autre (que l'autre se révèle un relation géniale ou un foirage 'plein la tronche').
Pour l'heure, j'avoue "ne pas y croire" mais tomber comme une figue mûre de l'arbre (plaaatch!) devant un gars de 37 ans (que je trouve beau, va sans dire) qui s'offre, ça fait quand même drôle (quand on arrive joyeusement à 60 ans et grand-père, par ailleurs). Il n'est pas le premier dans ma vie, j'ai (aussi) fait les 400 coups depuis mes 16 ans (merci, ô parents sympa, ô amants respectueux malgré ma sottise!) mais là, je me retrouve comme deux ronds de flan (et ça a tout l'air d'être réciproque).
Donc pas de panique, les jeunots et les moins jeunes: si "un vieux" peut s'entendre dire qu'il est désirable, vous l'êtes très certainement aussi - pour quelqu'un, un jour. Hâtez ce jour en étant "construit" vous-même. Aimez-vous assez pour qu'on vous aime, respectez-vous pour qu'on sache vous respecter.
(Nan nan - chui pas curé ni psy, eh oh!).
Paraphrase du père Prévert : "Je dis 'tu' à tous ceux qui s'aiment, même si je ne les connais pas". Bise aux autres.


  Du même auteur :
    - Gros poutouns !
    - Astajla ! Je pète un câble, argh !
    - Même tard - mais quand ?

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merci de ton texte du 03/11/2001

"je dis tu à tous ceux qui..."
et oui, merci de tes "conseils" généreux, heureux, et celui surtout que je trouve le plus précieux, outre ton témoignage, qui est de continuer de se construire.
Le risque étant -par dépendance affective, sensible, égoïste aussi
(subjectivité paradoxale et traitresse souvent) - de ne plus savoir pour qui, vers qui et pourquoi. Perte séche du sens.
Ta vitalité semble porteuse ! à avoir quelque respect pour soi-même comme pour la vie, c'est à dire pour ce que les autres peuvent nous dévoiler encore, et, goûter ces différences.
Ce que je trouve de plus précieux avec l'âge c'est de savoir mieux aimer encore... c'est seulement parfois plus aigu.
Je ne serais pas aussi catégorique que toi en ce qui concerne l'aide que peut apporter la parole "payante" : "nan,nan... je ne suis pas...". Mais c'est un autre débat! je voudrais simplement dire qu'on peut y apprendre, là aussi, à construire ce respect dont tu parles et qu'il est vrai qu'il y a là une clef. Peut-être la seule ?
cordialement d'un autre mur de 56 sonnés, si jeune encore...

zolk


merci cornirousse ! du 08/10/2001

Sympa, ton message !
D'autant qu'en outre, je ne balançais pas cette "expression" pour "inviter" les jeunes à apprécier les vieux schnoks, mais pour leur suggérer de s'épargner les tourments romantiques (ou "mode gay") en surmontant leurs accablements momentanés et en s'aimant un peu pour qu'on les aimât ("qu'on" étant ici mal venu, oops...: en se respectant!).

(Pour ma part, ma "chance" actuelle n'est pas dans une grande ville : je ne suis plus à Paris ni New York. Mais j'ai pêché entre Cévennes et Méditerranée, donc habitat plus dispersé... et pourtant !)
Kiss, Korni !

mursoft



très beau message du 07/10/2001

idem pour moi j'en avais 55 et lui 22 cela à durer dans la joie un an et après la détérioration...Pas entièrement de ma faute. Aujourd'hui j'en ai 65, et encore un ami de 21 ans de temps en temps et beaucoup de correspondants jeunes qui savent mon âge, nous avons une grande complicité. ceci dit je vais mettre une annonce pour que je puisse rencontrer quelqu'un dans mon coin. voilà @ +
bises à tous

cornirousse

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