Moi, Kévin -25/05/2005-

par jonliyah   


Moi c’est Kévin Pontier, aujourd’hui je fête mon 18éme anniversaire… 18 ans synonymes d’indépendance, de liberté, de vie… Un tournant dans une existence…

Moi, c’est il y a 6 mois que ma vie a pris son virage… Quand j’ai rencontré Olivier…

Je me suis longtemps interrogé sur ma sexualité… Quand on est adolescent, on se cherche, on court après notre identité…

Ce jour-là, il pleuvait, c’était un jour de novembre…
Avec Marion (c’est ma meilleure amie, c’est une jeune fille pétillante) nous sommes entrés dans ce café qui nous semblait chaleureux avec une musique légèrement jazzy...
Il était là assis à une table avec des amis, il buvait du thé…

Quand on a franchi le seuil de la porte, il a relevé la tête (comme s’il attendait quelqu’un… le grand Amour… moi peut-être), mon regard bleuté à croiser ses yeux d’un vert pastel… Nous nous sommes fixés pendant quelques secondes avec intensité…

La magie opérait doucement…

C’est à ce moment là que j’ai compris qui j’étais… Je m’étais trouvé…
J’étais Kévin Pontier…

Le soir en rentrant chez moi, j’étais rayonnant, je pétillais de joie… J’ai chahuté avec mon frère et mon cousin (de 2 et 1 ans mes aînés).
Mon cousin vit chez nous à cause de ses études d’infirmier, ça coûte moins cher qu’un logement en ville.

En me couchant, ma dernière pensée était pour ce parfait inconnu croisé dans un petit café de la ville…

Quelques jours plus tard, j’ai décidé de retourner dans ce café…
J’espérais l’y voir, faire sa connaissance…
C’est vrai après tout je ne savais rien de lui, je ne savais même pas s’il préférait les hommes…
Tout ce dont je connaissais de lui, c’était ses yeux verts, son sourire charmant et son penchant pour le thé…

Je suis donc retourné dans ce café…
Je suis entré, il n’était pas là…
Je me suis assis à la table où il était assis la dernière fois, comme pour sentir inconsciemment sa présence…

La vie… enfin l’être humain peut parfois paraître étrange… C’est vrai, y a une semaine, je ne savais pas qui j’étais et aujourd’hui j’attends impatiemment un inconnu…

J’étais donc assis à cette table, j’ai commandé un coca…
Déçu de ne pas le voir…

Au bout d’une demi-heure, alors que je sirotais mon soda en lisant le dernier ouvrage d’Amélie NOTHOMB, il est entré, le visage tout humide par la pluie…
(et oui il pleuvait encore ce jour-là… nous sommes en novembre, c’est normal, l’hiver approche)

En essuyant les gouttelettes qui descendaient de sa chevelure sur son front, il tourne la tête en direction du comptoir… La serveuse le remarque et lui lance « comme d’hab’ »… Il hoche la tête en guise de « oui »…

Ensuite sa tête à tourner de gauche à droite pour trouver une table… Il me remarqua… Nos regards se sont fixés, puis j’ai baissé les yeux sur mon livre…

Il s’est approché de ma table, a hésité puis m’a demandé avec une voix légèrement rauque et si douce, s’il pouvait se joindre à moi…
Moi, sans nul doute « rouge » de timidité, je bredouille un léger « oui ».
Il prend place avec toute sa délicatesse…

La serveuse lui apporte peu de temps après son thé… Un thé vert à la menthe…

Il se sert une tasse… Aucun mot, moi je l’observe du coin de l’œil derrière mon bouquin…
Il repose la théière et engage la conversation.

- Intéressant ce que tu lis… Moi j’ai adoré !

Je lève les yeux pour le regarder.

- C’est ma meilleure amie qui me l’a conseillé.
- C’est quoi ton prénom ?
- Kévin ! répondis-je nigaud
- Ravi de faire ta connaissance Kévin… Moi c’est Olivier ! me répondit-il en me tendant la main

Je saisis sa main… Elle est douce et légèrement moite… La toucher me provoque une sensation étrange.

S’en suit une discussion des plus banales qui consiste à apprendre à nous connaître, c’est ce jour là que j’ai appris qu’il venait d’avoir 23 ans, qu’il avait un frère plus vieux et une sœur plus jeune, un meilleur ami qui vivait dans le Sud et qu’il était comptable dans une petite société qui s’occupait de la sécurité des parkings des supermarchés, la nuit.

Une conversation banale mais ciblée sur nos vies…
Connaissait-il mon penchant (si fraîchement découvert) pour les hommes ?
Je ne sais pas…
Vers 17h30, j’ai du quitté le café pour prendre mon bus, en partant il me dit « à bientôt, j’espère ».

Pas un jour ne passa sans que je pense à lui, avant de m’endormir ou en me levant…
Mon envie de le voir était si intense que je ne pus m’empêcher de retourner dans ce café…

Il était là, toujours assis à la même place, quand il me vit rentrer, il me fit un clin d’œil, signe d’invitation…
Je pris place à sa table… il m’attendait…
15 jours plus tard, après de nombreux cocas et thés vert à la menthe avalés, de discussions sur lui, sur moi, sur son homosexualité découverte 6 ans auparavant et la mienne si fraîchement arrivé dans ma vie, nous formions un joli petit couple…

Ce qui m’a le plus surpris, les premiers jours, ce sont les gestes tendres…

Moi qui n’avais échangé qu’un seul baiser, à l’âge de 7 ans avec Camille Genty, pour avoir un bonbon à la fraise…

Nous étions dans son appartement, rue des Francs Bourgeois, assis sur son divan regardant la télévision, quand sa main s’est posé sur la mienne… Je l’ai regardé et je ne sais comment mais mes lèvres ont effleuré les siennes, elles avaient un goût sucré, puis poussés par la passion s’ensuivit un long et délicieux baiser…

Plusieurs jours plus tard, Olivier m'avise son envie que je reste dormir chez lui…
Mes parents n’étaient pas au courant, pour eux je partais dormir chez Marion.

Notre première nuit d’amour était une merveille, elle mélangeait tendresse, sensualité, volupté, amour, passion, désir…
Moi qui appréhendais ce moment, Olivier a su le rendre magique avec toutes ses bougies parfumées qui nous entouraient…

Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les semaines, les mois avançaient et ne se ressemblaient pas…

Je passais de plus en plus de temps avec et chez « l’Homme de ma vie » (comme j’aimais l’appeler)…
Tout se passait merveilleusement bien, j’avais même réussi à remonter ma médiocre moyenne…

Poussé par la passion, j’annonce à Oliver, un matin, mon irrésistible désir d’avouer au grand jour notre amour, et à commencer par ma famille…
Olivier m’a tout de suite calmé en me rappelant sa propre expérience, lui aussi l’a avoué à ses parents mais ses derniers ne l’ont pas du tout accepté…
Ils lui ont tourné le dos…

Moi, j’étais trop aveuglé par ce trop plein de bonheur, je n’étais plus rationnel mais si j’avais su…

J’ai préféré commencer par ma mère, pour ces choses-là, je pense que les mères sont beaucoup plus compréhensible…

Je suis entré dans la pièce et refermé la porte derrière moi, je tremblais… Je lui ai dit…
Sa première réaction a été de me demander depuis combien de temps….
Je lui ai répondu « depuis 6 mois, depuis que j’ai rencontré Olivier »…
Tout de suite, elle me demande si je suis heureux et s’ensuit une discussion sur son beau-fils…
Puis, elle finit par me dire « fais attention, mon chéri » avec un doux baiser sur le front…

Je n’avais pas vu que durant mon entretien, la porte s’était ouverte et que quelqu’un avait écouté…

19h30, mon père rentre avec mon frère, comme à son habitude mon frère monte voir mon cousin et mon père dans son bureau…

Après de longues inspirations-expirations, je frappe à la porte du bureau et rentre…

« Papa, j’ai quelque chose à te dire »… et j’entrepris calmement mon long monologue pour enfin lui annoncer, « Papa, j’aime les hommes »…

Après un long laps d’hésitation, il finit par lever la tête de ses papiers et me dit « tu te protéges ? »…
Je réponds « oui » et que j’entretiens une relation stable et sérieuse depuis six mois…
Il hoche la tête… Rien de plus… Je sors de la pièce pour me rendre dans ma chambre…

J’écoutais tranquillement « Le Prince Bleu » de RoBERT, quand il a débarqué…
J’étais debout prés de mon armoire, je m’apprêtais à choisir des vêtements pour le lendemain, mon frère m’a attrapé violemment le col et m’a collé contre le mur…
Il m’a tenu un long discours violent sur mon homosexualité (visiblement s’était le seul qui avait du mal à l’accepter, je pensais qu’avec le temps il se bonifierait)…
Puis il me dit que l’on va me trouver un médecin pour me soigner et je lui ai répondu « je ne suis pas malade »…
Il a levé son bras quand notre mère nous a appelés pour se mettre à table…

Plusieurs jours plus tard, Olivier et moi étions en ville, nous nous promenions (il m’a fait découvrir les lieux branchés de la ville) quand soudain nous avons croisé mon frère avec sa bande d’amis…

Qui aurait cru que mes géniteurs enfanteraient mon assassin ?

Anthony, mon frère, m’a arraché le bras pour que je lâche la main d’Olivier…

Il m’a éloigné et m’a tenu un nouveau long discours plus injurieux pendant que ses potes « s’occupaient » d’Olivier…
J’ai tourné la tête, j’ai vu le spectacle : Olivier recroquevillé sur le bitume, les autres le ruant de coups de pieds…
Je me suis défait des griffes de mon frère et courut pour sauver mon amour…
J’ai tenté d’écarter ces brutes, je n’avais pas assez de force…
Olivier avait les yeux fermés, il semblait dormir paisiblement…
Etant impuissant, j’ai décidé de m’allonger sur lui pour le protéger…
Ils continuaient de frapper de plus en plus fort jusqu’à ce qu’Anthony me relève…

Me cramponnant le bras droit, il me dit : « Sale PD », et me colle un uppercut, qui me colle au sol…

C’est tout ce dont je me souviens…



Aujourd’hui nous sommes le 17 mai 2005, à l’hôpital Saint-clément…

Tout le monde est là : ma mère qui pleure, mon père qui la console, Marion d’habitude si rayonnante, mon cousin inquiet et même mon frère.

Ils sont tous autour de moi, qu’attendent-ils, que je souffle mes 18 bougies…

Tiens, voilà un cortège d’infirmières et de médecins qui pénètrent dans ma chambre avec des instruments de tortures…

Ils s’acharnent sur moi…

Je pense que c’est trop tard…

C’est fini…




Auteur : Jonathan Angoin


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Les réactions déjà en ligne  
moi kevin du 16/05/2007

jai lu ton coup de gueule attentivement et j en suis meme à en pleurer pour toi tu sais ke c tres grave ce ki t est arrive la toi et olivier tu aurais dû parter plainte c'est des actes homophobes ca tu aurais eu des dommage et interêt pour ce qui vs ai arrive ce jour la meme pas les commercants ou les gens qui passaient a côté de vous aurez pu appelez les gendarmes ou la police ok si tu vx reponds a mon expression sur ce meme cite kevin c est tresimportant pour moi si tun y reponds a bientôt

munster


réaction du 11/05/2007

bof c'est nul

nanie


réaction dans un état pas très joyeux du 16/06/2005

Salut jonlyah. Je voudrais tout d'abord te féliciter pour ton texte. Il est très poignant, et la façon que tu as de raconter ton histoire est fantastique.
Ensuite, je ne peux qu'avoir les larmes aux yeux quand je pense à tous ces homosexuels (lles) que l'on maltraite à cause de leur choix de sexualité. Les actes homophobes sont d'une rare cruauté.
Peut être suis je "vieux jeu" mais je dirais cette phrase : c'est comme pour la journée de la femme. Une femme se respecte tous les jours. Il ne devrait pas y avoir une journée contre l'homophobie. On devrait la combattre et la révéler chaque jour.
Je trouve cela minable que l'on soit obligé de se cacher pour être avec la personne que l'on aime. Certes, beaucoup d'entre nous ne se cachent pas, se souciant peu des injures qui fusent autour d'eux. Mais quand même, une bonne majorité préfére se garder de ce jeu .... Qui a raison ?

mecsympa14


waoou du 06/06/2005

quelle histoire! Tout au long de l'histoire je me suis demandé ou se passait cette histoire et le pire c'est que j'y ai cru... et en lisant "hopital st clément" je me suis dit que j'allais y faire un saut avec un bouquet de fleurs pour soulager la peine de kevin... mais j'ai bien compris que c'était une fiction, soulagement ! ouf... Mais les tragédies comme ca existent, et je n'aurais pas hésiter à apporter des fleurs si ca devait etre une vrai histoire... et faite le autour de vous aussi. Si qqn est à l'hopital, que vous ne le connaissiez de pres ou de loin ou meme pas du tout, les actes homophobes ont besoin de soutiens, et les soutiens d'anonymes redonne aussi beaucoup de force!
A bientot
romain

jnekeumtn


c'est nul du 30/05/2005

je n'apprecis pas cette façon de faire. Tout le monde y a cru et toi, tout seigneur, tu arrives et tu dis: c'est faux

ed91


Merci à tous... du 30/05/2005

Merci à vous tous pour vos réactions (je ne pensais pas que cette histoire allait autant en susciter)...
Je tiens simplement à vous signaler que cette histoire est pure fiction et que je l'ai écrite dans le cadre de la journée contre l'Homophobie organisée le 17 mai dernier (lors d'un concours d'écriture... et je trouvais intéressant d'en faire profiter bon nombre de personnes que simple les membres d'un jury)...
Même fictive cette tragédie nous touche tous, parce qu'il ne faut pas dormir sur nos lauriers (comme l'a trés justement souligné Dimitri) et continuer de se battre...
Et encore merci à tous...
Lovely...
Jonathan...

jonliyah


fiction du 30/05/2005

Etrange, l'histoire commence par presenter un Kevin Pontier mais elle est signée par Jonathan Angoin... comme quoi il doit s'agir d'une fiction.
Felicitation tout de meme car meme fictive cette histoire n'est pas moins qu'un temoignage de plus contre l'intolerance et la mecreance...
j'ai moi meme ete victime d'actes homophobes (un outing anonyme à 20 ans... tres propre... par mail avec adresse ip etrangere afin d'eviter toutes poursuites...) et je comprends la desolation exprimée dans l'histoire.
merci

ludoel


triste du 30/05/2005

je suis tres triste de voir que dans ce pays democratique de tel chose ce passe parceque on est homosexuel j éspére que justice sera rendu et je souhaite bon retablissement a vous deux ; serge

sergedu41


L'histoire me parait bizarre !!! du 29/05/2005

J'ai été un peu choqué que le mec laisse son nom et prénom... et d'autre chose un peu troublante... Personnellement je ne crois pas que cela ce soit vraiment passé... ou alors un bricollage de situation, entre le réel et le phantasme.
Exescusez moi de douter...

acy74


terrifiant du 29/05/2005

Je souhaite savoir si ton petit ami est mort? c'est Kevin qui est mort?

Pour le reste, je commence à en avoir assez qu'on prenne les homos pour des enfants ou malades mentaux.
On paye nos impots, travaillons....de quel droit des gens comme ton frere arrive et font la justice ou decide pour toi?
Ton pere, ta mère te juge pas mais non c'est ton frere qui t'ordonne. on se croirait ds un pays ultra islamique.

ed91


Sans voix du 28/05/2005

SANS VOIX APRES AVOIR LU CELA !
Ce que j'ai envie de dire quand même c'est que tout abîmé que tu sois, au dedans et au dehors, il y a encore la place pour la vie, cherche la, désire la, appelle la, de tous tes voeux.
Ensuite, il y a le douloureux choix à faire de la justice. Douloureux parce que ton frère y est impliqué. Il est l'instigateur de cette chose abominable et les autres en sont les instruments. Ce choix t'appartient. Il peut t'aider à dépasser ta douleur, mais il peut aussi aider ton frère à comprendre ce qu'il a fait et à dépasser sa culpabilité. Une chose est sûre, que tu mettes la justice en marche ou pas, il restera toujours un fossé entre ton frère et toi. A toi de savoir de quoi il doit être fait.
Merci de ce témoignage si courageux. Fais en un roman, que cela serve à tous, surtout que tu écris plutôt bien (je ne plaisante pas). Et Olivier, lui, comment s'en est-il sorti, il n'avait rien demandé lui non plus sinon à être heureux avec toi ?
Courage et de tout coeur avec vous.

mekameks


bien du 28/05/2005

excellent meme ... une trés interessante histoire qui parle d'amour et de courage.

c la prmeiere fois que je lis un texte aussi long dans son integralité !

newbie


touché en plein coeur du 28/05/2005

waouh que dire ! courage oui c'est banal de dre ça mais tu sais que dire, finalement encore à notre époque on réagi encore comme la fait ton frére j'espère que ton histoire avec olivier continu car l'amour est plus fortr que tout sache le !! au contraire soit encore plus fort et aime olivier de tout ton coeur une si belle histoire comme ça ne peu pas finir !!, je suis de tout coeur avec vous et bon voilà je ne suis plus quoi tellement je suis touché moi qui suis encore célibataire à 37 ans mais ça c'est une autre histoire à bientôt amitié David de cambrai

jacen


Très bo du 26/05/2005

Très beau, j'espère que la Justice fera son travail!!!

jefgay


Compassion du 26/05/2005

Je suis plein de compassion, quand je pense que certains se plaignent pour des choses futiles, il sferaient mieux de se recueillir avec moi, le meilleur parapsychologue de vous, le recueillement sera le seul moyen de maîtriser ta douleur tant moral que phyique, et mon tarot me dit que ta vie sera mieux plus tard...

Philippe56


Avec Toi du 26/05/2005

Avec Toi!!!
Prompt rétablissement ;)

Papier Peint


courage du 26/05/2005

courage!!!

FLL


Bravo man du 26/05/2005

Excellent man
merci pour ton histoire...

Endémion


Bravo du 26/05/2005

Bravo belle histoire...

Pourfendeur


Très belle histoire du 26/05/2005

Très bel histoire mais ...
J'arrête là sinon je suis censuré...

Venteux


merci du 26/05/2005

tres belle histoire
Pat

pilou45



Bravo ! du 26/05/2005

Bonjour,

Je tiens à réagir sur cette très belle histoire. Comme pour chaque Expréssion, je prends bien le temps de lire chacune d'entre elles, et j'avoue que celle ci, m'a énormément touchée et j'en est d'ailleurs encore la chair de poule après avoir versé quelques larmes. Je ne m'attendais pas à une fin aussi tragique. L'histoire en elle même est tellement belle qu'on ne peut imaginer une fin telle que celle-ci.

Ceci dis, merci a toi d'avoir eu le courage de t'exprimer ainsi, et même si l'homoséxualité est de plus en plus acceptée dans la société, il reste et restera toujours des homophobes pour casser du Pd. C'est donc pour cela qu'il ne faut pas s'endormir sur nos lauriers et continuer à se battre pour que de tels actes soit punis et plus tolérés en France, et je dirait même pour le monde entier.

Merci a tous de réagir en laissant parler votre coeur. J'avertis également que toutes réactions négatives (Style: c'est du mytho, ou extrait d'un livre etc...) ne serons pas validées.

J'attends vos réactions et encore merci a toi "jonliyah". pour cette belle histoire d'amour, qui fini mal certe, mais je pense que c'est surtout les conséquences de l'Homophobie que tu as voulu souligner ?

A te lire.

Dimitri.

chatmaster

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