L'été se termine et je reste désespérement seul. Pourtant cet été 2001 avait bien commencé.
Je sortais à peine d'une dure rupture et je commençais à reprendre goût à ma vie devenue insipide depuis des mois. Dès l'instant où tu as répondu à ma petite annonce, je sentais en moi quelque chose que je croyais à jamais disparu.
Tu étais secret et tu m'as intrigué. Lors de notre première rencontre, quand je t'ai vu, j'ai d'abord cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine.
Tu étais beau, bien plus beau que moi. Je ne pensais pas que nous resterions plusieurs heures à discuter autour de cette table. Tu m'as subjugué, tu as remis un sourire à mes lèvres.
Tu as apporté à mes yeux cette lueur qui avait disparu. Tu m'as envouté par tes paroles et tes passions.
Tu m'as surpris par ta beauté et ta délicatesse. Tu avais tout pour me plaire et je crois que tu n'étais pas indifférent à ce que je t'offrais, malgré notre différence d'âge. Quand nous nous sommes revus quelques jours plus tard, tu m'as offert la plus belle des soirées.
Tu fêtais ton anniversaire et je fêtais ma renaissance.
Tu as eu des gestes furtifs de tendresses qui m'ont envahi d'une chaleur humaine oubliée. Puis plus rien ou presque, quelques e-mails quelque peu désagréable, mais j'en étais fautif.
Depuis plus d'un mois je n'ai plus de nouvelles de toi et chaque jour j'ouvre mon courrier avec le secret espoir de te lire. Tes problèmes, mes envies se sont avérés plus fort que ce que nous aurions pu vivre. Tu étais trop beau et je manquais de confiance en moi pour te séduire complètement et comprendre ce que tu attendais. Je me suis dévoilé trop vite et trop fort et cela t'as fait peur.
Tu étais tout ce que je pouvais espérer. J'aurais pu t'offrir ce qu'il te manquait, c'est à dire, la tendresse et l'amour que d'autres t'avaient retiré. Je suis fou d'avoir espérer tout cela et j'en souffre. Je reste sur ce goût amer d'avoir goûté durant quelques jours à un bohneur qui m'était interdit.
Je suis redevenu sinistre et monotone, je n'ai plus envie de me battre contre des moulins à vent. C'est la fin de l'été et je reste seul.
Comme disait Charles, ton histoire est touchante. L'espérance et la joie que tu t'imaginais ont été déçues. Mais, la construction d'une vie à deux est un facteur humain extrêmement complexe, combien de chansons, de livres, de poemes en parlent. Une blessure, encore peut-être, mais le seul moyen est de continuer à espérer, car , ainsi, la tendresse de ton coeur se retrouvera sur ton visage, et elle saura certainement de nouveau illuminée le coeur d'un autre. Courage.
Une histoire un peu triste et belle à la fois, mais la vie est belle alors il faut la vivre avec ses joies et ses peines, à chacun ses douleurs, mais vivre et se lever le matin est la plus belle chose.... alors vivons