Nu sur le lit, je ressentis de la fraîcheur et me glissais sous la couette. Yoann s?y trouvait déjà et dormais paisiblement. Mais ce réveil importun coupa mon sommeil et mes inquiétudes revinrent : celles de partir trop tard de la ville, celle de devoir finir par laisser Yoann, irrémédiablement.
Son radio réveil indiquait quatre heures. Je n?avais plus sommeil, en fait je sentais ma tension interne prendre le pas sur la tranquillité. Je me levais, ramassais mes vêtements disséminés autour du lit, sortit de la chambre et entrait dans la salle de bain pour m?habiller.
Je m?apprêtais à partir. Je terminais le coca, puis griffonna un mot avec mon numéro de téléphone. Je mis mes baskets, enfila mon blouson quand Yoann sortit de la chambre.
- Qu?est-ce que tu fais ?
- Je rentre chez moi.
- Attend, je viens avec toi.
- T?es sur ?
- Tu ne veux pas de moi ?
- Mais si. Au contraire.
- J?ai envie de passer du temps avec toi.
- Habille toi alors. Je t?attends.
- T?es sur ? Je ne voudrais te déranger, si tu dois travailler...
- Je suis en vacances en ce moment. Je peux te consacrer jusqu'à samedi. Après, je te ramène, lui répondis-je froidement. Va t?habiller !
Yoann partit dans sa chambre, alluma, chercha ses vêtements, passa le tee-shirt, prit la veste et un sac a dos qui attendait sur son bureau, puis se rendit dans le salon et enfila son pantalon de survêt sans sous vêtement et se chaussa. Puis il se rendit dans la salle de bain et prit quelques affaires et déclara.
- C?est bon, on peut y aller.
- C?est tout ce que tu prends...Remarque, ça ira, je te prêterais des fringues. On y va alors.
Il éteignit les lumières et ferma l?appartement tandis que j?appelais l?ascenseur. Dans la cabine, il approcha son visage et m?embrassa. Son regard exprimait une joie intense, un bonheur, tandis que je me demandais bien comment j?allais gérer ses quelques jours. La nuit persistait et n?était pas prête a laisser la place au jour. On regagna ma voiture, on monta et je démarrais. La circulation à cette heure était inexistante et je regagnais rapidement les grands axes et me retrouvais sur l?autoroute qui me ramenait chez moi.
- Tu habites loin ?
- A quatre vingt bornes environ. J?espère que tu aimes la campagne ?
- Oui, tant que j?y suis avec toi.
- Pourquoi moi ?
- Comment ?
- Comment un mec de mon age, avec mon physique peut-il t?intéresser ?
Un blanc suivit ma question.
- Je t?ai dit que je n?ai jamais eu de père. J?ai depuis longtemps envie de passer un moment avec un homme qui aurait son age, de partager sa vie, ses centre d?intérêts.
- Pourquoi commencer par une relation sexuelle alors ? C?est plutôt...incestueux comme relation.
- Mais tu n?es pas mon père. Tu as des enfants ?
- Oui, deux. Mais je ne te considère pas comme mon fils.
- Je ne te l?ai pas demandé. J?aime être aimé par un homme mur.
- Pourquoi moi, il y a d?autres mecs bien mieux foutus que moi au sauna.
- Parce que j?ai ressentis de la confiance en toi. Je ne tenais pas a devenir l?objet d?un homme trop exclusif . Disons que ton physique m?a permis de me rassurer au cas ou je devrais te repousser...
- D?accord.
- Et toi, pourquoi m?avoir choisi ?
- Parce que je te trouve trop beau, trop attirant. J?ai un faible pour les garçons de ton genre.
- T?en vois souvent ?
- Non, j?ai pas vraiment l?occasion. Je suis marié et je profite de quelques jours de vacances seul pour essayer de faire des rencontres. Le sauna est assez sympa pour ça.
- T?es bi ?
- Oui. Et toi ?
- Non, plutôt gay. Mais les mecs de mon age...Disons que je ne recherche pas a faire que du sexe. Je les trouve trop directs et pas assez passionnés. Difficile de créer une relation durable avec eux.
- Tu crois que cela est plus facile avec un mec mûr rencontré au sauna ?
- Pour l?instant oui...Je me trouve dans la voiture d?un mec mûr rencontré au sauna qui m?emmène passer une semaine de vacances à la campagne, qui est hyper tendre, qui fait l?amour comme un dieu et que je ne laisse pas indifférent.
- Bien vu. Et qui te ramènera chez toi samedi matin, et que tu devra oublier jusqu'à ce qu?il se manifeste dans quatre ou six mois.
- Je préfère vivre ça tout les six mois que de changer de mec toute les semaines en espérant qu?il y en ait un qui soit sincères dans ses sentiments.
Je ne répondis pas à sa dernière phrase. Tout cela me dépassait. J?étais heureux qu?il soit assis près de moi, de l?emmener chez moi, de vivre avec lui des moments intenses...
Je me concentrais sur la conduite, poussant les chevaux pour atteindre une vitesse bien au dessus de la limitation et arriver le plus rapidement chez moi. Je posais ma main sur sa cuisse, plus pour me prouver qu?il était bien là a mon côté et que ce n?était pas un rêve que pour ranimer mon désir pour lui...Il était bien là : ce n?était pas un rêve.
Je quittais l?autoroute et emprunta la route qui me rapprochait de mon village. Plus qu?une dizaine de kilomètres à présent, qui furent vite avalés et j?entrais dans le bourg. Je traversais la place déserte puis la dernière rue et me gara à ma place habituelle.
- Voilà c?est ici, on y est.
- C?est vraiment la campagne.
On sortit de la voiture et on se dirigea vers ma maison J?ouvris la porte et on entra. Yoann laissa échapper un soupir de surprise.
- Humm, c?est chouette.
- C?est rustique.
Je lui fis sommairement visiter la maison, l?entrée et la cuisine séparée par une cloison de colombages, le séjour quelques marches plus bas, aux murs de pierres apparentes, puis on monta les escaliers et je lui montrais la salle de bain, et un étage plus haut les quatre chambres et celle ou nous allions dormir, avec le lit a baldaquin de 1m60 de large. Dans cette maison les bois est omniprésent : les cloisons sont constituées de colombages et les plafond de poutres et de lambris lasurés. Yoann s?imprégnait de l?ambiance des lieux. Comparé à son appartement, les deux styles étaient aux antipodes l?un de l?autre.
- J?adore l?ancien, je sens que je vais me plaire ici.
- Tant mieux. Si tu permets, je vais me recoucher, je n?ai pas vraiment dormi chez toi.
- Oui bien sûr. Je vais aux toilettes d?abord.
Yoann descendit d?un étage et se rendit à la salle de bain. Je me déshabillais et me glissais sous les draps et tira la couverture sur moi. Yoann remonta un moment plus tard, éteignit les lumières, ses dénuda à son tour et entra dans le lit et vint me donner un baiser.
- Dors bien mon amour
- Toi aussi mon c?ur.
Yoann la perle de mon c?ur, mon être de lumière, mon ange... Heureusement le lit permet de trouver une place sans ressentir l?autre. Quelle heure était t?il ? Plus de cinq heures... Fatigués, je m?endormis.
Je me réveillais parce que dehors les tourterelles faisaient un raffut du diable. Quelle nuit, mais quelle nuit... Je n?avais jamais passé une nuit pareille... Je me retrouvais dans mon lit, dans ma chambre, mais étais-ce un rêve que d?avoir ramené Yoann ?...Les doubles rideaux laissaient passer la clarté d?une belle journée annoncée et je me redressais brusquement...
Ce n?étais pas un rêve : Yoann dormait à mon côté... Allongé sur le ventre, les bras remonté sous sa tête. En me redressant, je lui avais découvert les épaules et une partie du dos.... Non, ce n?était pas un rêve. Je soulevais doucement le drap et admirais son corps. Quelle beauté, quel admirable corps. Je le recouvris lentement et l?écoutais dormir un moment...
Depuis plus de dix ans, je me lève avec la même personne à mon côté. Chacun a sa place dans ce lit conjugal et aucun de nous deux ne pense a regarder ou écouter l?autre. Pourtant dormir ensemble nous assure de passer de bonnes nuits car la présence de l?autre nous réconforte, même si elle n?apporte plus rien dans nos sentiments l?un pour l?autre. Voila plus de vingt ans que je ne me suis pas réveillé avec un garçon à mon côté. J?avais fini par croire que cela ne pourrait plus jamais m?arriver.
Je finissais par me lever, et doucement je quittais la chambre. Je me rendit à la salle de bain, passais un pyjashort puis descendit à la cuisine préparer le petit déjeuner. La pendule allait sonner la demie de neuf heures. Je sortis un plateau et m?apprêtais à lui porter le petit déjeuner au lit quand je l?entendis descendre. Il arriva dans la cuisine, nu comme un vert et s?approcha de moi et m?embrassa.
- Bonjour mon amour, commença Yoann.
- Bonjour ! Bien dormi mon c?ur ?
- Oui. Je me sens bien ici.
- T?as pas froid ? J?allais te porter le petit déjeuner au lit.
- Non, j?ai même eu trop chaud. Je vais déjeuner ici, t?embêtes pas.
- Je t?ai préparé du thé.
- Oui, c?est ce que je prends le matin. Qu?allons nous faire aujourd?hui ?
- Je ne t?ai pas montré mon chantier. Je dois tapisser une chambre. Tu m?aideras ?
- Tout ce que tu veux.
On déjeuna à la table de la cuisine, l?un en face de l?autre, se regardant les yeux dans les yeux. J?essayais de trouver dans son regard ses motivations les plus secrètes et n?y trouvais que de la passion. Ses magnifiques yeux marron brillaient de désir et de bonheur. J?avais préparé un petit déjeuner copieux : larges tranches de pain grillé et confitures de groseille et de fraises. Yoann dévoraient avec un appétit d?ogre...cela faisait plaisir le voir si heureux. Je terminais de déjeuner et pensait déjà au prochain repas. Je n?avais pas prévu d?avoir un invité et il me faudrait faire des courses et j?ébauchais une liste en lui demandant ce qu?il aimerait manger ; je rajoutais au fond de ma liste « Moi » entre autres choses. Il termina son repas et j?en profitais pour terminer la visite. On ouvrit les volets des chambres, regardant la vue alentour. Yoann qui déambulait dans le plus simple appareil éveilla en moi un désir puissant et irrésistible. On regardait la vue imprenable sur les valons et les montagnes qui se détachaient au loin sur un ciel azur en se tenant par les hanches, je luis caressais ses fesses et mon short de pyjama ne pouvait cacher une gaule irrépressible. Yoann avait autant envie de moi que je pouvais en avoir de lui. Il m?enleva le haut de pyjama, puis fit tomber le bas et nous nous enlaçâmes devant la fenêtre. On s?embrassa goulûment et on se déhancha pour sentir nos sexes durcis contre nous. Excités, je lui pris la main et l?entraîna vers le lit. Encore une fois la tendresse domina cette scène d?amour : caresses, baiser, câlins, étreintes. On passa les deux heures qui nous séparaient de midi à nous aimer, jouant de nos sexes sur nos corps, dans nos bouches, l?un contre l?autre, les masturbant ensemble, assis en tailleur l?un dans l?autre en un savant mélange de jambes et de corps. Nos langues goûtèrent chaque portion de nos corps, nos doigts frôlaient nos endroit les plus sensibles jusqu?au moment ou on tentait d?échapper à cette caresses insupportable... Insatiables... on écouta la pendule répéter les douze coups et on sombra de nouveau dans la passion dévorante de nos corps.
- J?ai faim, m?avoua Yoann un long moment plus tard.
- Moi aussi. Je vais faire du barbe. On mange dehors ?
- Oh oui.
Je me levais et pris dans l?armoire un tee-shirt et un caleçon et le lui tendis.
- Tiens, passe ça, pas question de manger à poil dehors.
- Je vais remettre mon survêt.
- Comme tu veux.
Je descendit d?un étage, passa dans le cagibi contigu à la salle de bain, passa un short et un tee-shirt que je garde pour bricoler, puis descendit à la cuisine et prépara un plateau avec couverts, assiettes... Yoann descendit à son tour et m?aida à porter les affaires sur la terrasse. Il avait mis les affaires que je lui avais prêtées, et qui sur lui, se trouvait être beaucoup plus restrictives que sur moi. Le caleçon enveloppait avantageusement ses fesses et son sexe s?il devait bander s?échapperait rapidement par l?ouverture. Qu?a cela ne tienne, le but étant de nous découvrir et profiter avantageusement de l?autre...
On sortit la table et une paire de chaise et j?allumais le charbon de bois dans le barbecue. J?allais chercher une bouteille de vin de table que ma cave recèle et on commença notre repas par un pâté campagnard... En ce début du mois de novembre, cette journée estivale était un don de dieu. Pouvoir manger dehors relevait de l'inconcevable, tout comme partager ce repas d?amoureux avec mon amant de vingt ans mon cadet...et pourtant.
Je mis à griller deux tours de saucisse du pays et partis préparer une purée minute. Quand je redescendit de la cuisine avec la casserole, Yoann s?occupait du grill et veillait à la cuisson de la saucisse.
- Je crois bien que c?est la première fois que je m?occupe du barbecue cette année. Elle est cuite ?
- Voyons... encore un peu.
Je le tenais par la taille et le laissais piquer, puis je l?aidais a la sortir de la grille et on se mit a table.
- Tu bois du vin au moins ?
- Je n?ai pas trop l?habitude d?en prendre.
- Tu n?aimes pas ?
- Ça dépend des vins, précisa t?il pour me faire plaisir.
Je lui en versais une rasade et on mangea. Yoann ne cachait pas sa joie et ses compliments.
- Humm, qu?elle est bonne. Je n?en ai jamais mangé d?aussi bonne.
- On avait un bon cuistot
- Je n?y suis pour rien.
- Plus que tu ne le pense. Il nous faudra faire des courses demain matin.
- Et cet après midi ?
- Profitons du beau temps. Allons nous balader.
- D?accord. Mais tu ne devais pas tapisser la chambre.
- Quand on rentrera.
- Je t?aiderai.
On termina le repas, puis on rangea et on partit se changer pour aller marcher. Yoann passa son survêtement tandis que je mis un vieux jogging. On prit la voiture et je l?emmenais sur les coteaux d?en face. Ceux-ci sont couverts de bois et un chemin forestier permet de se balader. De plus ils permettent d?avoir depuis des clairières des points de vues imprenables sur le village et les vallées.
Je me garais et on marcha, main dans la main sur le sentier. On se balada un moment, parfois Yoann venait chercher un bisou réconfortant, parfois un chêne venait servir d?appuis à nos deux corps enlacés, finalement une clairière à l?herbe sèche et jaunie devint le théâtre de notre passion. Allongés l?un à côté de l?autre, on s?amusa a se chatouiller à l?aide d?herbe. On se retrouva torses nus, caressés à la fois par les rayons du soleil et par nos mains expertes. Des coups de fusil tirés plus loin, nous contraignirent à ne pas aller plus loin dans le désir de nous aimer, de toutes façon, le soleil déclinant nous força à nous rhabiller et à retourner sur nos pas. On arriva à la voiture et on rentra au village.
Une fois dans la maison, Yoann insista pour m?aider dans la pause du papier peint. On se remit en short et on commença. Un phare puissant éclairait le mur que nous devions couvrir, comme ceux-ci font plus de trois mètre de haut, l?aide de Yoann me fut salutaire. J?allais beaucoup plus vite, évitant de descendre dix fois de l?escabeau. En plus j?avais à faire à un garçon sérieux qui s?appliquait et auquel je copris que je pouvais faire confiance. Je suis assez méticuleux dans ce que j?entreprends, et Yoann se montra des plus appliqués. Encoller le mur avec soins, approcher le lé de papier, l?ajuster avec précision, le maroufler puis passer la roulette et nettoyer les débordements de colle, Yoann me secondait parfaitement.
C?est à ce moment de complicité dans le travail qu?il se mit à me parler...de lui, de sa vie, de ses études, de ses projets... Je découvrais enfin le jeune homme qu?il était, encore ado dans ses réflexions parfois décalées, parfois adulte dans des leçons de vie, parfois enfant dans ses utopies, mais amoureux...
Cela allait faire vingt quatre heures que nous étions ensemble, et cette journée avait suffit a créer des liens incassable entre nous...et je m ?en inquiétais toutefois. Il séchais ses cours pour passer ce séjour avec moi, une folie... qu?il me promettait de rattraper au plus vite. Malgré notre passion réciproque, je jouais mon rôle de père en le guidant, en le conseillant...
Les lés de papier peint s?alignaient sur le mur et on décida de terminer ce mur. On resta tard à travailler, mais on y mit un terme.
On rangea, on éteignit le phare, et on descendit prendre une douche. La salle de bain est équipée d?une baignoire et je lui proposais de prendre un bain. Je le dénudais, tandis que l?eau tiède emplissait la baignoire.
- Je vais chercher la bouteille de vin, annonça Yoann.
Je me déshabillais et Yoann remonta avec le flacon et deux verres ballons et on se glissa dans l?eau. On s?assit face à face, tachant de se ménager une place. Yoann emplit les verres et m?en tendit un.
- A notre amour.
- A nous...
On se laissa détendre par l?eau chaude, sirotant notre verre de vin, et jouant avec nos pieds... Quand l?eau commença à fraîchir, je lui proposais de nous savonner. On se leva et je commençais a lui passer le savon sur son corps, puis à le frictionner et finalement a le rincer. Il prit le relais de ce lavage et une fois rincé on sortit de bain et on sécha mutuellement avec deux grandes serviettes de bain. Cet exercice nous avait bien excité et éveillé en nous un désir des plus vigoureux. On s?enlaça, on s?embrassa, mais l?appel de nos sens nous commanda de monter et de nous retrouver dans la chambre.
Une fois au pied du lit, nos deux corps s?unirent en une étreinte câline. On tomba sur le lit, allongés sur le travers et le corps a corps se transforma lentement en une vérification par Yoann de mes capacités. Il s?empara de mon sexe, d?abord avec ses lèvres puis avec sa langue et sa bouche me fit gémir de plaisir. Lentement, sans précipitation il me donnait un plaisir immense...de nouveau, comme la veille, il se positionna pour m?offrir son cul. Ma langue partit aussitôt le lécher et un doigt fouilla sa rosette qui s?ouvrit. Yoann ne fut pas long à réagir à ma pénétration et je décidais d?être demandeur.
Je me dégageais et sortit une boite de préservatif et un flacon de gel. Je glissais l?anneau sur mon sexe, le lubrifiais et en passa sur son anus, puis positionna les jambes de Yoann qui m?attendait allongé en chien de fusil. J?aimais cette position qui ne demande pas d?effort au passif et me présentais. J?appuyais mon sexe et celui-ci entra d?abord lentement puis se glissa en lui. Je pouvais alors agir comme bon me semblait. Je commençais de lents va-et-vient, Yoann gémissait, puis criait a chaque coups de buttoir. Je m?allongeais sur lui, le caressant masturbant son sexe, mais Yoann s?allongea sur le ventre, puis se positionna en levrette et me demanda de le bourrer plus vite. Ce que je fis jusqu'à l?explosion dans son corps.
Je me dégageais et Yoann s?occupa de rendre mon sexe présentable. A mon tour, je m?occupais de sa tige. C?était un plaisir de le sucer, sa taille, sa longueur, son gland était un vrai délice et je faisais durer ce moment le plus possible. Yoann me travailla sérieusement le trou, puis enfila a son tour une capote, nous lubrifia afin d?inverser les rôles. Je restais couché sur le dos, écarta les jambes et prit mes chevilles dans mes mains afin de lui offrir mon trou. Yoann se présenta, prit aussi mes jambes et poussa son sexe en moi. Sa tige glissa en moi et je ressentit le bien etre de cette pénétration m?envahir.
- Que c?est bon, Yoann.
- C?est la première fois que je le fais dans cette position.
Il me lima, calmement, puis accéléra, et finalement se dégagea.
- J?ai envie de jouir dans ta bouche.
- Comme tu veux.
Il resta a genoux me chevaucha afin que je puisse le sucer. Je mis un oreiller sous ma nuque et m?appliquais a le pomper du mieux possible. Yoann à aucun moment ne tenta de donner a son bassin un mouvement et me laissa maîtriser ma pipe. Pourtant je le sentis monter et arriver, ses mains prirent ma tête et un flot de sperme entra dans ma bouche.
- Oh oui, que c?est bon, humm, que tu suce bien, c?est trop bon.
Un deuxième flot de sperme arriva que j?avalais aussitôt. Par rapport à la veille, la quantité était plus importante, et me surprenais, mais j?acceptais cette offrande avec plaisir et terminais même le reliquat. Yoann était en nage. On s?allongeais et je l?embrassais dans le cou, gouttant ses perles de sueur. On se calma, mais le désir de nous aimer était encore très intense.
- Je vais prendre une douche, décida Yoann.
- Je vais préparer un plateau repas, qu?est ce que tu veux manger ?
- Des fruits, un yaourt?N?importe...
On descendit, je laissais Yoann se diriger vers la salle de bain et continuais vers la cuisine : onze heure sonna tandis que je remontais dans la chambre. Yoann m?y rejoignit avec les deux ballons et la bouteille de Gaillac. On se glissa sous les couvertures avec le plateau entre nous deux et on dîna. Dîné d?amoureux, sur lequel on échangea sur quelques sujets éclectiques. Je commençais à cerner sa personnalité, celle d?un post-ado sérieux, brave garçon responsable, la tête sur les épaules comme on dit, parfois juvénile dans ces appréciations?mais amoureux?tellement amoureux...
Comment était-ce possible à la fois de tant aimer et d?être tant aimé ? Je n ?arrivais pas a me rassasier de lui, même après nos actes charnels, tout mon être en redemandait?
On joua à échanger les saveurs fruitées de nos bouches, chacun son tour fermait les yeux tandis que l?autre avalait une portion de fruit ou le laitage et essayait de le faire découvrir à l?autre dans un baiser. .. On termina précipitamment notre repas afin de virer le plateau qui nous séparait, le drap qui nous recouvrait et de nous enlacer.
Yoann se positionna en chien de fusil et m?incita à le pénétrer une nouvelle fois. D?un commun accord, après en avoir parlé longuement, on décida de ne plus se protéger. Mon sexe nu se glissa en lui et trouva de nouvelles sensations encore plus grandioses. Yoann montra aussi encore plus de plaisir, et chaque mouvement déclenchait en lui une mélodie de bien-être. Je fis durer cet exercice le plus possible, mais la fatigue prenant le pas sur nos êtres, j?accélérais pour donner le coup de grâce et arrivait à jouir. Je restais un moment en lui, le masturbant jusqu'à ce qu?il jouisse lui aussi, mais me dégageais quand ma rigidité devint quasi inexistante. Il s?allongea sur le dos et se branla, tandis que je caressais son entre jambes. Il partit à son tour, libérant un mince flot de sperme qui atterrit sur son ventre et se caressa. Je vint au secours de sa tige, lécha le gland, puis la petite tache laiteuse qui s?étalait sur son ventre et retourna vers sa bouche pour l?embrasser.
- Je vais me laver, dis-je en me levant.
- Je viens aussi.
On se rendit à la salle de bain. Je passais un coup de gants sur mon sexe, et Yoann nettoya ensuite son fessier. Puis on se mit face à la lunette des toilettes et on pissa côte à côte dans un ultime geste de complicité.
On remonta, on termina nos verres de vin et la bouteille, et on se glissa sous les couvertures, on éteignit les lumières et enlacés l?un contre l?autre on tacha de trouver les sommeil. Je m?étais mis en chien de fusil, Yoann m?enveloppait de son corps, sa bouche soufflait sur ma nuque, son bras m?enserrait et sa main restait posée sur ma poitrine. On resta un bon moment comme ça?et finalement je finissais par m?endormir.
Dans la nuit je me réveillais, je n?avais pas changé de position, mais Yoann avait fini par se mettre sur le dos et son bras restait toujours posé sur moi. Je ne bougeais pas et me rendormis.
Les tourterelles bruyantes me réveillèrent. Tout contre moi, Yoann respirait doucement et dormait encore. Sa main était remontée sous son oreiller et tout son corps s?était rapproché du mien. Je me tournais et le regardais dormir?Qu?il était beau?Son corps allongé, détendu, son visage serein et calme. Je détaillais les moindres marques de son visage : un grain de beauté sur le cou, une cicatrice de varicelle prés du nez, le lobe de son oreille, la forme de son nez, la longueur de ces cils, la commissure de ses lèvres?J?essayais de fixer à jamais en moi l?image de son visage, de son corps. J?en prenais l?instantané qui resterait gravé dans ma mémoire?
Je savais qu?a l?issue de cette semaine, il serait probable que nous ne puissions nous revoir avant longtemps, et peut être plus jamais?
Je décidais de ne pas me montrer aussi négatif et me levais. Je descendis aux toilettes puis à la cuisine afin de préparer le petit déjeuner. J?avais l?intention de lui porter le petit déjeuner au lit et de profiter de son réveil. La pendule annonçait déjà neuf heures et je montais sans faire de bruit. Je posais le plateau sur le coffre qui se trouve devant le lit et partit ouvrir les doubles rideaux. Dehors, les nuages avaient envahis le ciel et quelques gouttes tombaient. La clarté ne fut pas suffisante pour réveiller mon dormeur et je regagnais le lit avec la ferme intention de lui offrir un réveil tout en douceur. Je me glissais sous le drap et lui caressais les épaules. Tout en l?admirant et en surveillant ses réactions, je laissais glisser mes doigts sur sa peau, descendant des épaules vers son dos, puis vers ses fesses. Il ne manifesta aucune surprise et continuais de dormir. A présent, je le caressais avec ma main et un sourire apparut sur ses lèvres, puis un léger gémissement.
- Humm, c?est bon?.
- Le petit déjeuner est prêt.
- Il peut attendre, continu. Tu caresses trop bien.
Il ouvrit ses yeux qui brillaient de désir.
- Bonjour mon c?ur, dis-je.
- Bonjour mon amour. C?est le plus beau réveil que j?ai pu faire de ma vie. Je t?aime Alan.
- Installe toi, on va déjeuner.
Yoann se redressa, glissa les oreillers derrière son dos et s?assit. Je portais le plateau et l?installais entre nous. Yoann était visiblement perturbé par ce réveil tout en douceur et son sexe témoignait de cet émoi.
- Whaou ! C?est ce qu?on appelle un réveil en forme, dis-je en montrant la couverture qui ne cachait pas son érection.
- T?as raison, accorda Yoann qui se découvrit ne cachant plus ce point d?orgue. J?ai trop bien dormi et j?ai une envie folle de toi.
- Il nous faut partir faire des courses.
- Oui papa.
- Arrête idiot. Déjeune.
On avala les tranches de pain grillé couvertes de confiture, les verres de pur jus d?orange, les bols de thé mais Yoann ne pensait qu?à terminer au plus vite ce repas matinal pour me montrer à nouveau l?étendue de son désir pour moi. Il se masturbait de temps à autre pour maintenir son phallus dressé. Il me faisait envie, et je n?arrivais plus à détacher mon regard de sa virilité, obnubilé, et envieux de me l?approprier. Je poussais le plateau et vins m?asseoir a califourchon sur ses cuisses et pris sa tige dans ma main et le masturba. J?aimai sa douceur, mais encore plus ce matin, sa rigidité. Je priorisais mon désir le plus intense, et je me penchais pour récupérer le tube de gel sur la table de chevet, m?en versa une noisette sur le bout de mes doigts, et m?en enduisit mon anus...
Je me soulevais, m?approchais de sa tige et la guida afin qu?elle appuie sur ma rosette, puis je laissais mon corps peser de tout son poids pour que sa queue me pénètre. Je sentis chaque centimètre entrer en moi, et me retrouvais en appuis sur ses cuisses, sa bite entièrement en moi. J?approchais ma bouche de la sienne et on s?embrassa. Il me serra dans ses bras puis me caressa. Je commençais un lent mouvement de montée, puis de descente...Sa tige coulissait parfaitement dans mon être...délicieux. J?en ressentais sa dureté, sa fermeté, sa douceur...
- Je n?ai jamais été aussi actif avec un garçon, m?avoua t?il.
- Moi non plus, et je ne vais pas m?en plaindre.
- Moi non plus.
C?est ce qu?on doit appeler communément « être pris de cours au saut du lit ». Yoann gardait une gaule du tonnerre, et j?en profitais pour augmenter la cadence, jusqu'à réagir comme un ressort chaque fois que je tapais ses cuisses. Si mes sensations s?en trouvaient amenuisée, cet exercice amena Yoann vers la jouissance, et je sus à ces cris et à ses contractions que le départ de sperme était imminent. En effet un flot brûlant parcourut mes entrailles, anachronique chaleur dans mon être labouré par ce sexe si beau.
On s?enlaça, un baiser unit nos bouches avant que je me dégage de sa tige qui avait perdu sa raideur. Pour autant j?aimais voir son sexe dans un état de semi repos. Mais on se leva et on partit se doucher et nous préparer.
La partie que nous venions de jouer avait mit en évidence que nous devions nous raser. Nos joues râpeuses se prêtaient mal à nos câlineries. Si certains mecs abusent d?une barbe de trois jours pour donner des sensations plus masculines à leurs partenaires, Yoann et moi préférions présenter des peaux lisses et glabres.
Ce partage de salle de bain, mit en avant une autre particularité : chacun de nous laissait a l?autre chaque jours un peu plus une part d?intimité. En dehors d?une relation charnelle, nous partagions tout... et cela devenait inquiétant pour le futur de notre relation.
On se rasa, se lava les dents, puis on s?habilla et fin prêt on partit faire des courses au village voisin, plus important et équipés de tous les commerces.
Entre passer chez mon boucher préféré, à la superette, puis à la boulangerie, on rentra aux environs de midi. J?avais fait en sorte de demander à Yoann ce qu?il aimait le plus tout en maintenant l?idée de lui faire découvrir de nouvelles saveurs ou des spécialités locales. Bien qu?il soit natif de la région, il ne faisait aucun doute qu?il n?avait jamais eu l?occasion de goutter à des plats locaux ou de la qualité de ce qu?on trouve à la cambrouse... Il était de la ville, et avait la fâcheuse habitude de manger Mc-Truc ou à la Cafeteria quand sa mère n?avait pas envie de cuisiner le dimanche.
J?avais acheté une énorme entrecôte à griller, et une poêlée aux champignons pour l?accompagner. Une fois les affaires rangées on prépara la table, j?allumais le barbe et on commença le repas avec un assortiment de charcuteries locales.
Yoann se régalait et savourait avec un rare bonheur tout ce qui lui était servis. Il n?avait pas manqué de me demander une bouteille de vin et j?avais remonté de la cave un côtes-du-rhône. La tranche de b?uf servit a point avec un peu d?échalote alluma dans ses yeux une flamme de ravissement que je ne lui avais jamais vue. On termina le repas par du fromage dont mon boucher connaît seul la provenance puis par une croustade aux pommes, arrosé d?un moelleux du pays.
Je préparais du café pour nous donner un coup de fouet.
- T?as aimé ?
- Oui... Pourquoi devrions nous nous séparer ? On est si bien ensemble.
- Oui... Parce que nous ne pouvons pas tout sacrifier. J?ai ma vie, ma famille, mon travail, et toi tes études.
- Et si on décidait de tout sacrifier.
- Je perdrais beaucoup de choses auxquelles je tiens.
- Et tu préfères me perdre.
- Non.
Difficile de donner des réponses définitives...La vie est si complexe, nos relations sont faites de liens, et quant à la suite d?une nouvelle rencontre on crée un nouveau lien tout en emmêlant les anciens, il n?est pas évident de choisir la solution qui consiste a prendre un ciseau et à sectionner les plus emmêlés : on préfère tous passer du temps à démêler la pelote et a conserver tout les liens...
Je trouvais bien mince l?idée de revoir Yoann tous les six mois en profitant d?une semaine de RTT cumulées, mais la seule possible. J?avais déjà du chagrin à l?idée de le perdre, mais pour autant, j?aimais l?idée de le savoir avec un garçon de son age qui l?aimerait autant que je pouvais l?aimer.
On se changea, on passa nos vêtements de chantier et on regagna la chambre à tapisser. Pas question d?aller se balader, la pluie se renforçait et amenait la fraîcheur dans la maison. Je montais le chauffage central, afin de ne pas laisser le froid s?installer.
On parla d?avenir, de choix, de désirs. Une autre facette m?apparut en Yoann, celle d?un garçon sensible, trop gentil, mais déterminé. Il voulait avoir des enfants, porter dans ses bras un nourrisson, voir grandir un bébé... Avec mon recul et mon expérience, je tachais de lui donner des conseils, mes points de vues...
Le mur changeait d?aspect et se couvrait rapidement. Les deux derniers lés étaient les plus compliqués et nous prirent du temps, mais on y arrivait. On rangea le matériel puis on débarrassa la pièce de l?outillage. La nuit commençait à tomber, et on ferma les volets de la maison. Une chambre est équipée d?une grande cheminée et je décidais de l?allumer. J?allais chercher une brassée de bois de récupération et allumais le feu. Les flammes s?élevaient et chauffèrent aussitôt la pièce. On s?assit sur la moquette et on regarda les flammes danser. Je partit chercher une autre brassée, mit à brûler une grosse bûche, puis m?asseyais tout contre Yoann. Ses cuisses nues et doucement velues s?offraient a mes caresses, et bien qu?essayant de résister, je ne pu m?empêcher d?y poser ma main. Je lui caressais doucement, du bout des doigts puis de la main...Yoann les écarta pour que j?en caresse l?intérieur. J?en aimais la douceur et la chaleur là ou les poils se font plus rares. Comme je l?avais pressentit, son sexe se mouvait en dehors de l?ouverture du caleçon et se dressait lentement. Yoann ôta aussitôt le tee-shirt et me regardait le caresser, imaginant déjà la suite. Pourtant, je ne me précipitais pas et souhaitais aller au terme de chaque contact, jusqu'à satiété, avant de passer à autre chose.
La chaleur devenait intense si prêt du feu et Yoann s?allongea sur le dos. Je le caressais doucement, langoureusement. Je lui enlevais le caleçon et profitais de sa nudité. J?ajoutais ma bouche comme outil de caresses. Je le couvris de baiser, sur tout le corps, des pieds à la tête, en passant par ses bras et ses mains : pas un seul centimètre ne bénéficia pas d?un baiser ou d?une caresse. Je l?admirais, je le mangeais comme ses desserts que vous trouvez si appétissant qu?on s?en lèche les babines, mais ce dessert était fait de chair et couvert d?une peau douce et d?une sensibilité extrême. Yoann se tordait, cherchant parfois à éviter ce supplice de tantale. Il n?en était que plus sensuel, tellement vivant et encore plus désirable.
J?aimais ses mains aux doigts fins, aux ongles rongés, je les lui pris et mêlais massage et caresses. Sa tige dressée tel un phare au milieu de l?océan, persistait a garder sa virilité, et depuis le début de mes caresses laissait s?enfuir lentement un mince filet de liquide. Ma langue s?en empara, et je m?intéressais enfin à cette partie du corps, alternant caresses, gorges profondes, léchage doucereux, gobage de burnes et masturbation. Il n?y avait rien à jeter, et tout son corps profita de mes préliminaires.
Yoann décida de me rendre la pareille. Il me dévêtit et je m?allongeais, consentant ces caresses. L?élève dépassa le maître...Il fut génial, grandiose et quand il termina un côté il me retourna et m?offrit un massage digne des meilleures Thaïe... (quoiqu?elles ne massent pas si bien qu?on pourrait le penser, bien qu?elles soient fors jolies)... Mais Yoann y mit tout son savoir, toute son âme pour me satisfaire et me faire plaisir.
Je pris le relais et à mon tour le massa avec grand art, et grand plaisir. Masser son fessier, ses épaules, ses cuisses, son dos....quand c?est déjà un émerveillement de le voir, de l?avoir pour soi sous ses yeux augmente de façon considérable le ravissement de tripoter de ses doigts. Pour terminer, je m?allongeais sur lui, glissant mon sexe entre ses fesses et posant mon oreille contre son dos afin d?écouter son c?ur.
...boum-boum, boum-boum...
- Je t?aime Yoann.
- Moi aussi Alan. Je t?aime.
Je me levais pour ajouter du bois au feu et me recoucha aussitôt. Yoann se tourna et on regarda la lumière des flammes danser sur les lambris du plafond. Puis Yoann s?approcha de mon visage et me regarda droit dans les yeux.
- Je t?aime Alan. Je t?aime.
- Moi aussi Yoann.
- Je n?aime pas répondre « Moi aussi », je trouve ça trop impersonnel.
- T?as raison. Je ne suis pas du genre a dire trop souvent je t?aime.
- Moi non plus...
Sa bouche se posa sur mes lèvres, sa langue les força pour pénétrer dans ma bouche, on joua à se refuser l?accès mais nos corps enlacés eurent raison de nos jeux de langues et une étreinte abyssale suivit. Yoann descendit de ma bouche vers mon sexe et entreprit de le sucer avec la ferme intention de goutter à mon foutre. Sa bouche se transforma en fourreau et déclencha assez vite mon explosion. Mes cris de jouissance eurent beau l?avertir de l?imminence des jets, sa gorge devint le réceptacle de ma semence. Yoann lécha jusqu'à la dernière goutte et libéra une pine affaiblie.
- J?ai faim.
- Moi aussi.
- Allons chercher de quoi manger.
On descendit à la cuisine et on prépara un plateau, puis on remontais dans la chambre à la cheminée.
La fraîcheur s?insinuait dans la maison. Je montais le chauffage et chargeais la cheminée. Le bois sec brûlait vivement, les flammes s?animaient dans le foyer dansant des danses étranges?
Yoann et moi, étions nus face à face, notre repas étalé sur un torchon. On partagea de la charcuterie, des laitages, puis des fruits et on rangea notre nappe improvisée.
On glissa une couette sous nous, prise sur le lit voisin, improvisant un couchage douillet. On s?enlaça de nouveau, et Yoann redoubla de tendresse et de désir. La pause qui nous avait permis de retrouver un calme relatif a nos pulsions s?évanouit rapidement et un frénésie revint. Yoann se montra plus entreprenant et vint me chuchoter à l?oreille.
- J?aie envie de toi, j?ai envie de sentir ta queue en moi. Aime moi.
Comment rester inactif face à cette supplique?de plus Yoann se chargea de remettre en route ma virilité qui avait bien du mal à se réactiver depuis notre reprise. Sa bouche et ses caresses eurent un effet immédiat et Yoann me chevaucha immédiatement... Avec les flammes comme spectateurs, on s?aima, langoureusement...Yoann ne montra jamais d?empressement mais maintint longuement le plaisir entre nous. Plusieurs fois, nous changèrent de positions mais la fatigue l?emporta sur notre désir et on se retirait pour s?allonger, épuisés mais heureux.
Yoann était en nage et on décida d?aller prendre un bain.
La baignoire nous accueillit, et on se détendit dans l?eau trop chaude longuement avant de se laver mutuellement, de se rincer, puis de nous sécher pour finalement aller se coucher dans mon grand lit. Avant de nous endormir, on se câlina gentiment, mélange de baisers et de caresses...
- Tout mon corps t?appartient, fais-en ce que bon te semble...
On s?endormit dans une posture conjointe, plus ou moins enchevêtrés entre nous.
Un doux rêve vint agacer mon inconscient : « Par un heureux hasard, je rencontrais Yoann. Dans un scénario improbable, nous nous écartions de la foule composée de membres de ma famille pour nous trouver dans une endroit a peine isolé. Mais le désir était trop fort entre nous et on s?enlaça, nos bouches avides se retrouvant. Yoann me déboutonnais mon pantalon et libérait mon sexe qu?il caressait tout en continuant de m?embrasser. Ses caresses, eurent vite fait de me faire bander, Yoann s?accroupit et s?empara de ma tige qu?il entra dans sa bouche. La chaleur de sa gorge, la douceur de sa langue, les sensations de plaisir décuplée par mon inconscient, eurent raison de ma volonté et je partis » ... dans mon rêve...comme dans la réalité. J?eu a peine le temps d?attraper mon sexe, de tenir serré mon prépuce avant que le jet ne parte dans le lit. Le temps de reprendre mes esprits, le me levais et me rendit à la salle de bain me laver, puis remontais me coucher...ding-ding-ding-ding : quatre heures. Yoann dormais sur le ventre, je m?approchais de lui, l?écoutais dormir et me rendormis.
Une sensation de bien être m?envahissait de nouveau, mais je ne fus pas long à comprendre que la main qui glissait entre mes cuisses, flattant mon sexe était bien réelle. J?ouvris les yeux sachant que Yoann devait surveiller le moindre de mes mouvements.
- Bonjour, me dit-il
- Bonjour.
- J?ai préparé le petit déj.
- Ah bon, mais quelle heure est-il ?
- Dix heures.
- Déjà.
Je tombais de nues. Il est rare que je me réveille aussi tard. Dormir d?un sommeil de plomb jusqu'à dix heures et être réveillé par une caresse maligne effectuée par un éphèbe magnifique et attentionné me touchait et plus que ça... En fait ce signe, s?il en était un, aurait dû me permettre de me rendre compte que toute ma vie n?était qu?une énorme erreur...mais...car il y a toujours un mais...
On déjeuna au lit, sans se presser, profitant du temps et de la présence de mon ôte. Yoann était toujours nu et offrait son corps à mon regard insatiable. Je n?arrivais pas a détacher mon regard de lui, l?examinant sous toutes les coutures : il ne possédais pas de trace de bronzage, et je lui en fis la remarque. Il me raconta ses vacances qu?il avait passé à travailler dans une société a classer des dossiers, puis un séjour en écosse avec sa mère a rouler de loch en loch et visiter château sur château...Génial...
Yoann débarrassa le plateau et revint se glisser près de moi. Tout cela peut paraître redondant, mais cette matinée fut encore plus exquise que les précédentes. Pourtant nous ne pratiquâmes pas de sodomie, mais nos mains, nos langues, nos bouches expertes et la connaissance réciproque de nos corps et de nos sensibilité nous donna bien plus de plaisir que lors de la première fois ou nous firent l?amour gauchement, avec émotions et gaucherie.
On se leva finalement et on se rendit à la salle de bain pour se laver les dents et s?habiller. C?était mon dernier jour de repos et j?avais prévu de passer cette ultime journée à nettoyer et à ranger. Durant le chantier la poussière n?avait pas manquée de se répandre dans toutes les pièces et certaines avaient besoin d?un bon rangement. Yoann fut d?une grande aide et m?aida fort bien dans ces taches. On déjeuna assez tard compte tenu de l?heure tardive de réveil. Mais les heures passèrent trop vite et la nuit tomba ; à ce signal, je préparais mes sacs et terminais de préparer la maison à l?hivernage. Pourtant, on se réserva quelques moments de douceur, innovant dans des lieux ou des postures originales pour nous aimer, ou tout au moins nous stimuler. Mais quelque chose s?était brisée, et une certaine peine nous subjugua. On parla de tout et de rien. Yoann me raconta les derniers films à l?affiche, ou parla musique et s?étonnait de me voir si ignorant en la matière. Il est vrai que j?agis souvent au coup de c?ur et ne m?intéresse pas vraiment à cette actualité, mais cela me faisait plaisir qu?il tienne à me faire partager aussi ses passions.
J?allumais tardivement la cheminée et on dîna face au foyer brûlant. On se dénuda et on se laissa caresser par la chaleur des flammes. Nous communiâmes longuement allongés sur la couette. On s?aima tranquillement avec une émotion et une affectivité grandissante. Chacun notre tour, on se fit jouir par nos bouches puis on se calma jusqu'à ce que le feu ne nous réchauffe plus et que le froid nous gagne. On partit se doucher puis on monta se coucher. Comme si nous ne devions plus nous revoir, on n?arrivait plus à se décider de stopper nos étreintes.
Comment y arrivâmes nous ? Mystère, mais ma montre dont j?avais programmé la sonnerie nous réveilla peu avant sept heures du matin.
Je me levais aussitôt et descendit préparer le petit déjeuner. J?entendis Yoann descendre, passer par la salle de bain puis venir me rejoindre nu comme un vers.
- Bonjour, dit-il en me donnant un baiser.
- Bonjour, bien dormi ?
- Oui.
On déjeuna et puis il monta se préparer tandis que je faisais la vaisselle. Il redescendit habillé de son survêt et m?aida a essuyer puis a ranger la vaisselle.
Je coupais le chauffage, le gaz, l?eau chaude, terminais de ranger les chambres et de descendre mes affaires, puis chargea la voiture.
C?était le départ. Dernière vérification avant de donner un tour de clé, j?abaissais le général au compteur et fermais la porte. Yoann monta dans ma voiture, je l?y rejoins et démarrais.
La route, parfois couverte d?un brouillard léger des déroulait devant nous. On reprit l?autoroute et les kilomètres défilèrent. Une chape de silence s?abattit...On ne trouvait rien a se dire, rien a partager désormais... Je le ramenais chez lui...Je n?étais pas fier de moi, après ce que nous venions de vivre... Pourtant Yoann ne manifesta aucune idée qui nous eut permis de prolonger cette idylle.
La ville approcha, irrémédiablement. Je repris le périphérique puis les boulevards qui menait chez lui. Peu de temps plus tard, le bâtiment apparut au détour d?une rue et je me garais. L?émotion, la tristesse, le chagrin de nous séparer nous accapara. Yoann avait les yeux brillant et devait être prêt à pleurer, comme moi qui intériorisais plus mes émotions. On s?embrassa une ultime fois, ce baiser doux, savoureux dont il avait le secret...mais Yoann s?arrêta brusquement, ouvrit la portière, sortit de la voiture et s?éloigna sans se retourner. Il accéda à l?entrée et disparut.
Je redémarrais et roulais en direction du périph puis de l?autoroute. Deux heures plus tard, j?arrivais chez moi, juste a temps pour manger un bout et accompagner mon fils a son match de foot.
La vie reprit ses droits, une vie rangée de père de famille, mari aimant, père attentionné...
Je me levais le dimanche matin, fatigué, éreinté, abasourdis d?avoir travaillé sans relâche durant ses deux semaines...Et si cette romance n?avait été qu?un rêve ? Un doux rêve ?
Hélas partie de cet écrit n?est que romance. Pourtant, je ne désespère pas de trouver le Yoann qui m?accompagnera quelques jours, quelques semaines de ma vie.
Recherche jeune garçon qui aimerai passer quelques jours à la campagne, pour me tenir compagnie et aide diverses...
ecrit un livre tu seras forcément publié et je suis certain qun roman erotique gay pourrait avoir un grand succes!
tu as beaucoup, que dis je, enormément de talent.
je suis bi, marié et j aurais bien aimé connaitre une si belle histoire, j'aimerais savoir si tu l as revu, essayez de vous voir de temps en temps sans attendre six mois! bisous et encore merci
Je tiens a te remercier de la qualité de tes histoires
Je prends enormement de plaisirs a les lires
tant sur le fond que sur la forme
Merci donc, je vis des moments de bonheur et de jouissance en vivant a travers tes mots de tres beau moment
Une semaine d'amour de cette qualité on la souhaite a tous
Alors pour mes voeux 2007, je te souhaite une histoire reel cette fois si?
Merci