Vendredi soir dernier, enfin l'Assemblée générale qui vient clôturer l'exercice associatif de l'année, ... et une soirée qui s'annonce. Rien de bien flamboyant, mais un excellent repas convivial, qui comme il se devait,a été arrosé un peu plus que de raison ... mais juste ce qu'il faut pour lever quelques inhibitions qui me sont habituelles.
La soirée se terminait vers 23h lorsqu'un ami du groupe a proposé d'aller prolonger la soirée chez lui. Une petite troupe l'a suivi pour continuer autour de quelques bières qui sont là encore venues ajouter à l'euphorie naissante me concernant.
Fin des hostilités à 2h du matin. Une fois dans l'auto, je me suis aperçu être à proximité d'un lieu de drague gay assez connu en région bordelaise ... et j'ai fait ce que je n'avais encore jamais osé jusqu'alors, je m'y suis rendu.
Parvenu à proximité du bois en question j'ai opéré quelques passages pour repérer un lieu que je n'avais encore jamais pratiqué ... ni aucun autre d'ailleurs. Mes quelques expériences passées avaient toutes été engagées par le biais du net ... ou suite à quelques séances douches de fin d'entraînement en sport-co.
Jamais je n'avais osé m'engager à l'aveugle comme ça.
Je finis par me garer pour finalement descendre de la voiture et traverser la rue éclairée en direction du bois. Je ne m'attendais à rien de particulier, j'espérais simplement passer un bon moment mais sans même espérer pouvoir vivre réellement quoique ce soit.
L'appréhension autour de ce premier pas peut sembler ridicule aux plus habitués, mais de mon côté si on m'avait dit que j'oserais passer par delà un manque de confiance maladif ce soir là, je n'y aurais pas cru.
J'allais finalement être très rapidement surpris de croiser quelqu'un très vite. Il était accroupi au pied d'un arbre et je n'arrivais qu'à réellement distinguer son pantalon clair et une vague silhouette. Puisque j'étais là autant tenter, me suis-je dis, et je l'ai accosté d'un simple bonsoir ... auquel a immédiatement succédé un "Bonsoir, je t'avertis, je ne suis là que pour sucer, je ne veux que sucer!" ... je n'en espérais même pas autant quelques secondes avant, ni ne pensais vraiment que ce type de rencontres se passait en fait aussi abruptement.
Bien sûr qu'au fond de moi une petite voix me disait que j'étais finalement venu pour ça ... mais un spasme romantique m'avait fait envisager la situation de façon un peu moins directe!
J'ai prolongé l'invitation et me suis offert complètement.
Il s'est agenouillé devant moi et à commencer à me sucer en répétant souvent "Putain qu'elle est bonne" ... loin de moi l'envie de le laisser penser autrement. En quelques secondes, je me suis assis sur tous mes scrupules, complexes et autres freins à l'action, au point que je ne savais plus qui était le jouet de qui au final.
Lui qui se postait en suceur passif, bouche offerte totalement, et qui semblait prendre un grand plaisir à me sucer avec fougue. Ou moi qui l'utilisait comme un objet, accélérant petit à petit le mouvement, le prenant par la tête pour le gaver fermement. Jamais je ne me serais cru capable de ne pas mieux considérer que ça mon partenaire du moment, tout comme il m'aurait été difficile de penser que quelqu'un dans sa situation, assumée volontairement, puisse ainsi prendre son pied. Jamais je n'aurais pu envisager avant ce moment qu'on puisse ainsi comme ça, sans rien souhaiter d'autre, s'éclater autant en suçant simplement ma petite bite ... en tout cas, exceptionnelle en rien, quoique vaillante!
J'étais appuyé contre un arbre, il était à mes pieds, s'activant tout comme moi. Il voulait que je lui gicle dessus et ne voulait rien manqué ... Dans ces quelques échanges, j'ai laché un "merci", tellement c'était agréable ... et je me suis fait reprendre immédiatement ... c'est lui qui soi-disant avait à me remercier!
Je suis finalement parvenu à totalement rentrer dans ce double jeu de rôle d'hommes objets, dans lequel chacun y trouve son compte, à la place qu'il a choisi de prendre.
Nous avons fini allongés au sol, lui sur moi, ne voulant toujours pas que je le touche. J'étais une bite, il était une bouche ... et la rencontre des deux ssuffisait à satisfaire au moment.
Bien qu'ayant bu et pouvant être passablement long à l'éjaculation dans ces moment là, après une quinzaine de minutes de ce traitement, je suis parvenu à jouir dans sa bouche, ... et il n'a rien souhaité manquer .. tout comme la personne qui depuis quelques minutes s'était approchée de nous et se touchait tout habillé à quelques mètres , ne manquant rien de notre manège sexuel.
Tout cela s'est finalement terminé aussi vite que cela avait commencé. Après m'avoir bu, il m'a aidé à me relever, m'a sincèrement remercié et s'est évanoui sur le chemin sombre du sous-bois. Le temps de me retourner pour tenter de retrouver le chemin du véhicule, l'observateur dans l'ombre avait lui aussi disparu. Après quelques minutes je finis par sortir du bois pour retrouver ma voiture.
Le chemin du retour aurait pu être propice à deux nouvelles rencontres ... mais comme on dit souvent "point trop n'en faut!" ... en une fois!!
J'ai ce soir là, surpassé tellement d'inhibitions qui me pesaient depuis pas mal d'années, qu'il me semblait nécessaire de m'arrêter là ... pour cette fois!!
40 ans que j'attendais d'avoir suffisament confiance en moi pour découvrir ce type de rencontres ... purement sexuelles ... et sacrément égoïstes au final.... Je n'ai finalement réussi à m'éclater dans cette relation inhabituelle pour moi, qu'au moment où j'ai compris que mon partenaire y trouvais lui aussi son compte. Cette perception m'a finalement libérée ... et appelle certainement à ce que je prolonge l'essai incessament ... on a finalement qu'une seule vie ... et il serait temps que je la vive vraiment ...
Si je parviens à oser y retourner, s'il se passe à nouveau quelquechose, si vous avez trouvé un petit intérêt à ces quelques lignes ... alors peut-être trouverais-je le temps de prolonger le récit.... tout en étant très conscient que pour de beaucoup plus aguéris que moi, ce type d'expérience peut sembler totalement anodin et ne pas mériter un tel flot de lignes, ... à bientôt peut-être.
J'ai beaucoup aimé et apprécier ton récit et, tu as raison nous n'avons qu'une seule vie alors profitons s'en ! Si le coeur t'en dis, je suis aussi de la région et je crois avoir reconnu l'endroit auquel tu fais allusion.
Si tu veux ......là ou ailleurs.BIZZZZZZZZZZ