Bien-sur, j'ai toujours su que j'aimais les garcons, du plus loin que je m'en souvienne, la beauté fugitive d'une silhouette masculine qui croise mon chemin sucite aussitot mon admiration voire plus... mais de là à passer à l'acte... surtout lorsque l'on est ado dans les années 70 sans tous les moyens actuels de communication.
Mais enfin, un peu sur le tard je le reconnais (j'avais 18 ans), j'ai connu ma première expérience avec un pote.
Nous avions le même age et faisions parti tous les deux d'un groupe rock. Il était batteur, j'etais chanteur guitariste et on s'amusait bien avec trois autres musiciens avec des reprises des Stones, de Police...ext, et quelques compos plus ou moins bonnes.
On avait notre petit succés aux booms auquelles nous participions, bref, comme le dit la chanson, nous étions célèbre dans notre quartier.
Alors et le Q dans tout ça? Qui on voulait, quand on voulait.!..je parle des filles bien sur car entre Nicolas et moi, il n'etait pas question d'etre p.d. ! Secrètement, j'étais amoureux de lui. Il faut dire qu'il y avait de quoi: un brun aux yeux bleus, beau comme un dieu, imberbe, avec un corps parfaitement sculpté par la pratique intensive de la lutte pendant son enfance.
Oh, bien sur, il y avait bien quelques petits sous-entendus graveleux du genre "Ma bite, tu l'aurais dans ta bouche, tu serais étouffé sur le champs !" j'en passe et des meilleures mais c'était toujours avec l'alibi de l'humour, sans porter à concéquence.
Jusqu'au jour ou (je ne me souviens plus des circonstances exactes) rentés tard d'une soirée, Nico se retrouve à coté de moi, dans mon lit. Vous immaginez mon état : impossible de trouver le sommeil que je ne cherchais pas du tout au demeurant. Je voulais savourer chaque seconde pendant lesquelles je le regardais dormir, sentant son odeur, sa chaleur, son souffle tout près de moi.
Jusqu'au moment ou je n'y tins plus...bien malgré moi, ma main sous le drap fit semblant de venir au contact de sa cuisse. Non pas que j'avais honte (on n'a jamais honte d'etre amoureux) mais parceque je savais qu'en faisant cela je risquais de le perdre. Ma main donc pour le moment est contre sa cuisse. J'attends de voir sa réaction, va-t-il se déplacer ? apparament il dors...
trés délicatement, mes doigts commencent à éffleurer la fermeté de ce muscle. Je trique comme un taurreau. NIco n'a toujours pas bougé, il s'est mis à respirer plus fort à la limite du ronflement, signe qu'il dort profondemment...
Quelle aubaine, je vais pouvoir partir plus loin dans mes investigations. Toujours trés délicatement, je soulève le drap et avance ma main au niveau de sa queue que je cherche avec mille précautions à toucher toujours sans le réveiller. Stupéfaction, je tombe sur une bite en pleine érection qui me parait énorme. Je la palpe à travers son slip, et lui, il continue à faire semblant de dormir...pas longtemps car je sens bien qu'il a du mal à ne pas réagir à mes doigts qui vont de ses couilles à son gland en passant par les cuisses et le nombril.
Bien vite, il retire son slip dans un geste rapide, j'en fait autant et là, l'extase ! Commence un corps à corps ou nos deux pieux viennent se frotter l'un contre l'autre, nos bras s'enlacent, nos bouches s'embrassent, nos langues se mèlent...Pas un mot, quelques râles. Ma bouche qui se met à embrasser délicatement cette colonne de chair toujours aussi ferme pour ensuite venir l'engloutir et la sentir devenir de plus en plus grosse.
Nico ne va pas tarder à jouir, moi j'ai bien l'impression que c'est déjà fait ! Je ne sais plus. C'est un tel pied ! Le lendemain matin, inutile de vous dire qu'il y a de la joie et de la bonne humeur ! Sans vraiment se concerter, on décide de ne pas parler de ce qui c'est passé cette nuit entre nous. Mais bien mieux que ça, chaque fois que l'occasion nous est donnée de pouvoir se retrouver ensemble dans un pieu, on saute dessus si j'ose dire ! Il n'est jamais question dans nos propos de coucher ensemble mais on sait bien tout les deux que si on le fait, il va y avoir du sperme sur les draps ! Ca ce finit le plus banalement du monde: il rencontre une fille a laquelle il tient plus que les autres, moi j'ai un gros chagrin, finalement on se perd de vue. Depuis, des mecs et des nanas j'en ai eu. Plutot bien "gaulés" la plupart du temps mais je garde une tendresse particulière pour cette expérience avec Nicolas dont j'étais vraiment amoureux.
J'ai vécu absolument la même histoire. On était des amis d'enfance. Il était divinement attirant (au lycée, il faisait des ravages) et bien que je ne fus pas amoureux de lui, il me plaisait beaucoup. ça a commencé de la même manière que vous deux, sauf que dans mon cas ce fut lui qui a pris l'initiative. Bien sûr on faisait semblant de dormir tous les 2 et le lendemain, on évitait à tout prix d'en parler. ça a duré 2 ans dans lesquels il suffisait de nous retrouver dans le même lit pour nous sauter dessus. Ce fut mon 1er mec et j'appris beaucoup avec lui (il était très doué!). Par la suite, il est parti faire ses études dans une autre ville, mais nous ne sommes jamais perdus de vue. A son retour, nous nous sommes retrouvés comme avant, avec la même complicité mais nous n'avons plus recouché ensemble. Je lui parle de mes aventures, il se confie à moi pour ses conquêtes féminines et aujourd'hui il s'apprête à se marier... avec ma meilleure amie!!!
Emmanuel
Tout sa étais super,mais la fin est trop triste.Moi aussi j'ai vécu la même chose et tu a raison,quand on se sépare de quelqu'un qu'on aime,on crois perdre notre coeur.J'ai adorer ton histoire.Si tu veux m'écrire,pas de problème!!!Bisou!!!
Nathan N.