Subtilité
-08/02/2004-
par
quezak
Comme un fou à jeter à la mer,
Je cours toute la journée pour essayer de t'oublier,
Je me saoûle de ces gens dont je ne sais rien et dont je ne veux rien connaître,
Je me disperse ici et là jusqu'à ce que la fatigue m'emporte,
Désireux d'éviter à tout prix ton absence si pesante.
Elle est revenue dans nos existences,
Le lendemain d'un soir d'errance,
Presque par effraction,
Malgré nous,
A un moment ou nous ne voulions pas d'elle.
Aussi flamboyante qu'aveuglante,
Elle a eu raison de nos réticences,
Le lumière de la vie nous a ratrappé,
Séchant nos larmes et apaisant nos âmes,
Préservant l'intimité de nos coeurs.
Nous nous prenons à rire,
A chanter et à nous émerveiller,
Si coupables et si amères,
Insensibles à la fantaisie,
Seul avec nos coeurs de pierre.
Je ne m'angoisse plus à l'approche des nuits,
Je n'en n'évite désormais aucune,
Les odieux cauchemars se sont mués en doux rêves,
Ou je te retrouve, égal à toi même,
Ou je te serres dans mes bras et te parles comme hier.
De toi je n'ai plus que ces photos,
Tranches de vie figées pour toujours, mais pour qui ?
Que je regarde chaque matin pour me sentir moins seul,
Es tu là près de moi par l'esprit ?
Fais moi un signe, je t'en prie !
Mon ami,
Ou as tu emmené ces moments si heureux ?
Emportant avec toi le riche passé d'une amitié,
Et un futur qui lui appartient déjà,
Pauvre de moi.
J'ai très souvent songé à te rejoindre,
J'ai combattu ces démons pernitieux qui m'y incitait,
Entourés de nos amis communs,
Leur arranchant au petit matin un match nul,
Si fatigué d'être là, sans toi.
Certains choisiront de suivre le Ruisseau des Singes,
La ou d'autres conteront Les Lendemains de Fêtes,
Ivre de toi, je demeure anonyme,
Prisonnier éternel d'un secret à jamais absolu,
Respectant ta mémoire et tes choix.
Même si le temps passe dans un galop fulgurant,
Saches qu'il ne t'effaces nullement,
Tu demeures dans nos coeurs, dans mon coeur, pour toujours,
Tu préserves merveilleusement bien chacune de mes nuits, chacun de mes instants de doute,
Tu es là, près de moi, invisible mais si présent.
Aujourd'hui, quatre ans après ton départ, nous tes proches, sommes rassemblés ici,
Tous à la même place, dans cette même église qui t'a vu partir,
Nous te disons que nous ne t'oublions pas,
Pas un jour ne s'est levé et ne se lévera sans que je ne songe à toi dès mon réveil,
Sais tu combien tu me manques ?
J'ai renoncé à mes envies et à nos projets d'antant,
J'ai perdu notre esprit de fête là ou nous l'avons laissé ensemble,
Mes rires sonnent faux, ma voix est devenue monotone,
On ne cherche plus ma compagnie, je n'en recherche aucune,
Je sais que je ne suis pas digne de nous, pourquoi suis je celui qui reste ?
Je m'en retourne vers les autres,
Rempli de ta force de caractère qui te distinguait du commun des hommes,
Simulant devant eux le plaisir des bonnes choses,
Pour qu'il me croit guéri de toi,
Pour continuer le chemin, acceptant le destin si injsute de notre amitié fraternelle.
Nul ne meurt tant qu'on se souvient de lui !
Du même auteur
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