Voilà deux jours que je suis rentré de vacances. Elle est toujours aussi belle, "la Côte", mais elle l'aurait été bien davantage si j'avais eu un beau mâle à me mettre sous la dent (sur la langue serait plus juste). Mais voilà, c'étaient des vacances familiales, et cela fait maintenant trop longtemps que je suis marié pour que je trouve un plaisir suffisant dans des rapports conjugaux conventionnels.
Il me faut -et de plus en plus souvent- des relations un peu plus "piquantes", alors je vais régulièrement draguer dans un coin de forêt, du côté de Cernay (68). On y rencontre nombre d'hommes qui viennent, comme moi, chercher "un moment de tendresse", ou -autant le dire carrément- une bouche accueillante, voire davantage.
Pour ce qui me concerne, une bouche, rencontrée comme çà, entre 2 arbres, c'est vraiment le minimum vital. Ca permet tout juste d'attendre de rencontrer un autre type comme moi, bi et marié, mais avec les mêmes besoins "d'évasion".
Donc 2 jours que je suis rentré, c'est à dire 3 semaines d'abstinence côté masculin.
Et encore je ne compte que la version "soft", vu que le mec que je fréquentai de manière régulière a dû trouver à me remplacer plus avantageusement (faut dire que j'ai la cinquantaine, et que ça n'aide pas, à croire que tous les gays ou bi sont des gamins...), Donc, depuis plusieurs mois que je ne le vois plus, mes fesses n'ont plus subi d'assaut, et je n'ai plus eu le plaisir de sentir un gros et long sexe se forcer un passage jusqu'à aller buter au fond. Mais pour vous livrer le fond de ma pensée, même ces rapports-là, au bout d'un moment, me laissaient un sentiment d'inachevé. J'ai très vite pensé qu'il manquait un troisième partenaire. J'ai en effet été très rapidement frustré de n'avoir pas une queue à sucer pendant qu'une autre me pilonne les fesses, ou une bouche à embrasser.
Je pense aussi qu'un ou deux types sympas, mais un peu "directifs", s'occupant de moi et m'obligeant à m'occuper d'eux sans me laisser le temps de souffler ou de trop réfléchir auraient comblé ces frustrations, et m'auraient permis d'aller un peu plus loin dans l'exploration des plaisirs au masculin. Mais que cela est difficile à réaliser ! Concilier les envies respectives de chacun, coordonner les rencontres, trouver un lieu discret (quand on est tous mariés et qu'on ne peut recevoir), tout cela relève de l'exploit, que je n'ai pas pu réaliser à ce jour.
Je suis donc là, rentré de vacances, bien reposé, mais les couilles bien pleines et la queue bien raide, et je retourne donc en fin de matinée dans mon coin de forêt préféré.
Après quelques minutes de marche le long de sentiers parsemés de Kleenex et de capotes (signes d'une intense activité nocturne) je discerne deux silhouettes dans un taillis. Je m'approche, et vois un jeune mec en train de branler un quinquagénaire à cheveux blancs. Arrivé encore plus près je distingue les "détails". Le plus jeune a une queue normale (comme moi), avec un gland déjà tout brillant d'avoir été soit sucé, soit bien astiqué. Le deuxième (celui aux cheveux blancs) dispose quant à lui d'un engin qui doit faire peur aux femmes : ENORME ! ! Pas tant par sa longueur (quoique respectable) que par son diamètre. Si le gland, et la partie immédiatement suivante n'étaient "que" gros, plus loin vers la base cela devenait carrément gigantesque.
Bien sûr, les deux lascars s'étaient aperçus de ma présence - je n'avais d'ailleurs rien fait pour la cacher, au contraire- et au bout d'un moment le plus jeune me propose de me joindre à eux. Peu enthousiaste je m'exécute néanmoins, ouvre mon pantalon, sors ma queue, et commence à me caresser de la main droite, pendant que de la gauche je branle la méga-bite. Surprise ! Cet énorme engin est d'une incroyable douceur au toucher. Quinze secondes tout au plus après le début de mon "intervention" les deux se chuchotent un truc à l'oreille, et éjaculent ensemble.
La suite, vous la devinez : le coup de kleenex et au-revoir. Je suis là, seul, comme un con, ma queue -douloureuse de manque- à la main, et pas âme qui vive à l'horizon.
Tant pis, je décide de rester. Il finira bien par arriver quelqu'un.
J'écoute le bruit des voitures, loin, sur la route, et guette un rétrogradage ou une décelération mais quand plusieurs voitures passent en même temps ce n'est pas évident. Tellement peu évident que je suis tout surpris -au bout d'une dizaine de minutes- de voir venir vers moi un mec plutôt bien balancé, la trentaine, un drap de bain négligemment jeté sur l'épaule. Il me croise, me dévisage avec insistance, puis continue son chemin. Je le suis à quelque distance, jusqu'à une large clairière dans laquelle le soleil s'en donne à coeur joie. Il pose son drap de bain, se déshabille totalement, et se couche à plat ventre.
Je ne sais trop comment réagir. D'habitude les gars qui viennent là pour draguer ne se comportent pas de la sorte, mais le regard insistant me dit que c'est quand même pour autre chose que la bronzette qu'il est venu.
Je m'approche donc de lui en m'interrogeant sur la manière de l'aborder, quand il me simplifie la vie :
-C'est bien calme aujourd'hui, dit-il.
Ces fortes paroles, d'une originalité à faire pleurer, ont au moins le mérite d'amorcer le dialogue.
-C'est bien quand on aime le calme, lui ai-je répondu,
-Moi j'aime l'intimité, poursuivit-il
Ne sachant pas si cet engouement pour l'intimité n'était pas une invitation à le laisser seul, et pour être fixé, je lui ai dit que pour moi une intimité sympa c'était à deux. Ayant reçu un sourire approbateur pour toute réponse je me suis enhardi, me suis allongé tête-bêche à côté de lui, et ai commencé à lui caresser le dos, puis les reins, puis les fesses (qu'il avait très rebondies).
Là sa respiration était devenue un peu haletante, et il me semblait bien avoir entendu quelques gémissements. J'ai alors remplacé mes doigts par ma langue, et au bout quelques minutes lui ai demandé s'il ne voulait pas se retourner.
D'abord il a eu un moment d'hésitation, avant de me dire :
-Tu sais, j'ai un petit problème : je suis né avec un seul testicule.
Moi, excité comme j'étais, j'en avais rien à battre, de son testicule manquant, d'autant que quand il s'est retourné... j'en ai pris plein les yeux ! Une très jolie bite de 20cm, épaisse en proportion, rasée comme j'aime (et comme l'est la mienne). Son "monotesticule" étant de bonne taille et bien centré, son "problème" était tellement peu visible qu'il aurait pu s'abstenir de le citer. Je me suis régalé à lui sucer sa belle queue, à littéralement la déguster, à enrouler ma langue autour de son gland, à le lui mordiller comme on mordille un grain de raisin, en s'arrêtant juste avant qu'il n'éclate, à le faire passer d'un côté de ma bouche à l'autre, à des fréquences et avec une force variable, ce qui l'a amené à des gémissements quasi ininterrompus.
Je ne sais plus combien de temps cela a duré, mais j'ai réussi à le maintenir au bord de l'éjaculation pendant un temps fou, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il était pour moi largement l'heure d'un rendez-vous professionnel. Jusqu'à temps aussi que je me rende enfin compte que cet égoiste ne m'avait même pas touché ! Mais je ne lui en veux pas. C'est -et de loin- la pipe que j'ai pris le plus de plaisir à faire. Tellement de plaisir que je suis prêt à recommencer ! Et maintenant que vous savez tout de moi ou presque, vous avez compris que s'il amène un copain....Ce n'est pas pour rien que j'ai choisi le pseudo de rectoverso, suivi du numéro de mon département, et si aussi passez par là, de préférence avec un bon pote....