par Caligula   

Tu souris, mon ami, mais je suis ténébreux
Comme un orage gros de tourbillons venteux
Et de nuages obscurs qui verse ses entrailles
Sur les champs espérant les labeurs des semailles.

Tu souris, mon amant, mais je prolonge en vain
Le souvenir heureux de jours sans lendemain
Où ta présence était toute offerte à ma joie
Ivre de s'en nourrir comme un lion de sa proie.

Tu souris, mon amour mais je veux me punir,
En un violent courroux, de n'avoir pu mourir
Dans ta chair, dans ton sang, avant que ne succombe
Ton sourire figé sur ta funeste tombe.

--
Caligula

  Du même auteur :
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    - Dis-moi mon ange
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Encore ému... du 25/06/2001 La forme de ton poème m'a tout aussi plu que ce qu'il dit. Désolé Jean, je trouve que tu n'est pas tombé juste. De plus, t'arrêter à un aspect que tu estimes non abouti, sans creuser le sens des mots, t'a sans doute empêché d'apprécier le texte a sa juste valeur. L'ému ... du 12/05/2001 Ce film est très beau, en effet... je le conseille à tous! kapa   Réagir sur cette expression   Attention !!!! Vous devez être identifié comme membre pour réagir sur ce sujet.... » Accès membres Email :    Mot de passe : » Devenir membre ! » Mot de passe perdu Webmaster / Éditeur : Monclubgay.com © 1999 ~ 2025 Réalisation : Nichetoo.net Conditions d'utilisation Statistiques réalisées par :