Pascal et moi, ne nous étions pas vu 15 jours durant. Il était très pris par la rénovation de sa maison et n'avait que ce jeudi de début septembre à m'accorder. Son dos le faisant souffrir, c'est moi qui pris la voiture pour le rejoindre dans le Morbihan.
Nous nous retrouvons à Ploermel, dans ce petit café pas très éloigné de la poste où nous avions déjà nos habitudes depuis quelques mois.
Il est là, en face de moi, radieux, si beau... et je ne peux pas même l'embrasser ! Il est content de retrouver notre petite chienne dont il rafole (Vanille est un adorable Labrador blanc de quelques mois, que nous avons adopté ensemble...)
Nous déposons sa voiture sur le parking du journal local, pour ne conserver que la mienne.
Il est interrogateur : "c'est quoi cette surprise ?" et je me garde bien de lui répondre...
La renault 19, nous conduit à Thréorenteuc et il reconnait le village de notre deuxième rencontre et de notre première nuit commune.
Dans la voiture, je n'ai pas résisté à la tentation de caresser ses cuisses et de l'embrasser furtivement, chaque fois que la manoeuvre ou l'isolement me le permettaient. Mais ces effleurements ne font qu'attiser mon désir et ma frustration...
Le pique nique sur le dos, nous nous engageons enfin sur le chemin forestier. Pascal est sensible à cette idée romantique d'un retour sur le lieu de nos premières amours, après quatre mois.
Je peux enfin l'embrasser comme je le souhaite. Au bord du Lac, ma langue pénètre sa bouche, nos corps sont en feu et nous nous dévorons mutuellement.
Nous marchons main dans la main suivis de notre chienne, et je l'embrasse régulièrement...
Malgré ce jour de semaine, nous nous faisons surprendre par deux promeneuses, le chemin s'avère plus fréquenté que je ne l'imaginais. Nous sommes émoustillés. Moi notamment qui suis "plus sexe" que mon adorable compagnon. A la troisième rencontre innoportune, je bifurque sur la droite, pour semer les suiveurs. Dans ce petit chemin secondaire, nous entendons tout de même de loin en loin, des bruits qui témoignent de présences...
Pascal est exité par mes baisers et mes caresses. Il se fait exceptionnellement pressant, me touche, m'embrasse... Je suis aussi surpris de cette attitude assez exceptionnelle chez lui, que satisfait.
Je l'exhorte à la patience et l'entraine par la main à la recherche d'un bosquet accueillant. Mais le chemin est profond, bordé de talus très pentus et planté de ronces serrées. Pascal ne tient plus en place et me dit qu'il me veux tout de suite. Dans le chemin, il a réussi à détacher ma ceinture, ouvrir mon pantalon et commence à sucer l'objet de son désir qu'il a réussi à extirper de mon slip. Je suis au septième ciel. Son envie est telle, qu'il me communique son excitation... Nous ne pouvons toutefois rester dans ce chemin passager, en continuant ce que nous y faisons.
Je l'entraine sur l'une des pentes et nous nous installons derrière un bosquet qui nous dissimule à peine. Je n'ai pas le temps de poser mes affaires que mon amant a déjà baissé mon pantalon et mon slip, s'est accroupi devant moi, et suce mon sexe au bord de l'explosion avec une avidité étonnante, en me massant les fesses.
Je caresse son doux crane rasé en murmurant doucement son nom. Sa soif est telle qu'il me déchire la verge et qu'une petite estafilade rouge, orne mon prépuce... La douleur rencontre le plaisir... Nous nous retrouvons l'un contre l'autre. Nos bouches scelées, nous masturbant de concert. Pascal me touche délicatement les bourses et les fesses de sa main innocupée, avec un sens de la caresse très averti. Son attitude, provoque chez moi une jouissance telle, que je lui innonde le ventre en quelques minutes, dans un plaisir indicibe...
Contrairement à notre habitude, j'ai été le premier à éjaculer, vite rejoins par mon amant que j'aide de mes baisers et de mes caresses...
Nous avons passé une journée inoubliable dans l'antique forêt magique de Brocéliande. J'aurais souhaité que ce Val fut vraiment sans retour, et comme Morgane pouvoir y retenir mon bel amant, mon tendre amour, pour l'éternité...