Ne notre merveilleuse histoire ne subsistent aujourd'hui que mes soupirs. Elle appartient à mon passé, m'accompagne chaque jour, moi ici bas et lui là haut, à la droite de Jésus, protecteur de tous les hommes.
Benjamin est entré dans ma vie par effraction, à un moment ou je ne l'attendais pas, ou j'étais en proie au doute, prisonnier de ma solitude et de ma différence. Nous nous sommes rencontrés par le biais de nos relations professionnelles, à plusieurs reprises et pendant plusieurs mois, sans jamais prendre la peine d'aller plus loin qu'un simple salut conventionnel.
Je l'avais tout de suite remarqué. Il était très beau. Il était tout ce que j'aimais, tout mon contraire, l'incarnation de mes constantes physiques. Mais je ne voulais plus m'étourdir d'un garçon hétérosexuel dont il n'y avait rien à espérer.
Pourtant, sa présence m'impressionnait beaucoup. Il me faisait beaucoup d'effet et souvent, le soir, au creux de mon lit, j'imaginai sa présence à mes côtés pour de tendres câlins. Le destin a voulu que nos chemins se croisent le 25 décembre 1998 au soir dans une boîte de nuit de Province. Il sortait avec ses amis, moi avec les miens. Nous ne nous sommes pas ignorés ce soir là et nous avons bu quelque verres ensemble. Benjamin nous proposa de le rejoindre chez lui, pour terminer la soirée tous ensemble. Plus d'un convive étaient terrassés par l'absorption d'alcool et au moment ou un effet de masse décida toute l'assistance à lever le camp, Benjamin me retint sur le seuil de sa porte, pretextant un motif futile pour me retenir.
Nous avons parlé de tout et de rien, puis soudain, je ne sais pas par quel courage, je me suis décidé à lui prendre la main. Je lui ai caressé tendrement, entrelassant ses doigts, puis, au moment ou je voulu me dégager, Benjamin retint ma main. Benjamain me donna ce soir là son bras, son épaule, puis tout son corps. Je reapartis chez moi aux alentours de sept heure du matin.
Je n'ai pas osé rappeler Benjamin, pensant intimement qu'il s'agissait d'un dérapage. Il me contacta la première semaine de janvier pour savoir comment j'allais. De nombreuses soirées télé se suivirent.
J'vais enfin trouver ma moitié, sans chercher. Benjmain me comblait sur tous les plans. C'était un garçon facile à vivre, très protecteur, très délicat, très doux et excellent dans l'intimité des draps. Dans ces bras, protégé par la fougue de ses baisers, je me suis consolé et reconstruit maintes fois. Il éatit mon paradis, ma forteresse, mon mec à moi. Notre bonheur et notre joie de vivre déroutèrent plus d'un de nos amis. On nous acceptait partout et dans tous les milieux.
C'est en 2000 que nous décidions de nous installer ensemble sous le régime d'une co-location pour ne pas effrayer nos parents communs encore très conservateurs. Jamais dans notre histoire nous avons eu l'impression de nous répéter.
Mon bonheur s'est envolé avec lui par la faute d'un criminel. Propuslé par celle qui l'emmenenait librement sur les routes, il n'a pas eu le temps de s'arrêter lorsqu'un camion surgit, lui barrant la route.
Oui, l'amour et la fidelité existent dans le milieu gay. La fatalité aussi.
j ai perdu mon bébé dans un accident de voiture y a3 semaine c est tre dur sans lui ( on etait ensemble depuis 1993) tous ca a cause d un jeune qui etais ivre mort ( presque 5 gr. d alcool ds le sang) . J'ai soutenu par mes ami(e)s qui savait pour moi et actuellement je recherche a retrouver l'amour d'une personne.
il y a douze ans j'ai vécut la même fin que toi, mon ami est parti à cause d'un routier alcoolique. N'ayant personne pour m'aider a supporter cette absence, je me suis réfugié dans les somnifères, grave erreur que je paie encore maintenant....
alors courage, la vie continue malgré tout....
Amitié sincère
j'ai vecu une histoire idem il y a quelques années, seulement Matthieu lui à franchie la loi de l'espace et du temps ! une moto trop rapide, un virage trop courbé, et la fin est voilà !
les souvenirs sont là, mais le silence d'une absence est horrible !
j'ai vecu une histoire idem il y a quelques années, seulement Matthieu lui à franchie la loi de l'espace et du temps ! une moto trop rapide, un virage trop courbé, et la fin est voilà !
les souvenirs sont là, mais le silence d'une absence est horrible !
C'est la plus belle histoire que j'ai put lire ici jusque ici. La mort est la seul frontière qui sépare le bonheur a la torture. Je n'ai jamais vécu le bonheur que tu défini si bien,j'espère en vivre une un jour comme la tienne meme si cela n'est que pour quelques temps. Je te souhaite bon courage pour le futur mais on s'en remet bien un jour avec eux a nos coté toute notre vie meme si on la recommence,et il le faut pour leurs mémoire d'être le plus heureux possible ici avant de les retrouvés un jour.
Le passé n'est qu'un souvenir
Le futur qu'une promesse
Que personne ne peut juré tenir
Alors qu'au présent tout cela cesse
Bravo pour ton courage, et ton histoire est très belle et très émouvente. Tu dois la dédier à ton AMI hélas disparu.
La vie est encore longue pour toi, tu dois la croquer à pleine dents et en profiter, je te souhaite d'être fort et vite retrouver un réel bonheur.
toute mon amitié
bonjour
nous venons de lire ton histoire. Sache que si elle est vraie, elle nous a mis la larme à l'oeil car nous vivons en couple et sommes tres heureux ainsi et que nous avons construit une forteresse autour de nous en esperant qu'elle ne s'écroule jamais. Je roule aussi bcp puisque je depasse 100 000 kms par an et que ce drame peut aussi nous arriver..
Nous te souhaitons beaucoup de courage pour surmonter l'épreuve et te souhaitons de retrouver la complicité et l'amour que tu avais avec ce garcon meme si nous savons pertinemment que ce sera tres tres dur...
Gros bisous a toi et COURAGE.
Pascal et Rodrigue
même si la fin est triste, on sent l'amour à travers tes mots, et c'est magnifique, merci beaucoup de nous faire partager ça. Moi, j'ai peur chaque jour que ma moitié ne parte...... c'est pour cela qu'il faut profiter un maximum de chaque moment d'amour que l'on partage, j'espère que tu n'as aucun regrets.....
...et oui, malheuresuement la fatalité existe dans le milieu gay aussi, c'est pour celà qu'il faut la croquer à pleine dent cette fichue vie !!!; ne pas s'arrêter à des futilités de physique, de couleur de cheveux ou de taille de sexe.. car quand le malheur frappe, il est trop tard et on vit avec des regrets...
merci à toi de nous avoir fait vivre un peu de ton histoire, bravo et je te souhaite d'être fort pour la suite et de retrouver à nouveau le bonheur...